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Daily Telegraph, Jeff Randall, 12 août 2008
Le Prince de Galles a mis en garde du fait que le développement des cultures génétiquement modifiés (GM) à grande échelle risquent de provoquer la pire des catastrophes écologiques. [1]
Dans une intervention, où il n'a pas mâché pas ses mots sur la question des aliments GM, le Prince a déclaré que les sociétés multinationales mènent une expérience avec la nature qui a fait vachement mal.
Lors d'une interview exclusif avec le Daily Telegraph, le Prince a aussi exprimé sa crainte que la nourriture puisse se raréfier en raison des dommages faits au sol de la Terre par les recherches scientifiques [2].
Il a accusé les compagnies de conduire une « gigantesque expérience, je pense, avec la nature et l'humanité toute entière qui a fait très mal. »
« Pourquoi autrement serions-nous face à tous ces problèmes de changement climatique et tout le toutim ? »
Le Prince de Galles : « Si c'est l'avenir, ne comptez pas sur moi »
Avoir confiance aux « gigantesque compagnies » alimentaires, a-t-il dit, se traduirait en « désastre absolu. »
« Ce serait la destruction absolue de tout. . . et la façon classique de faire en sorte qu'il n'y ait plus de nourriture dans l'avenir, » a-t-il dit.
« Ce dont nous devons parler c'est de la sécurité alimentaire, pas de la production alimentaire. C'est ce qui importe et que les gens ne comprendront pas. »
« Et s'ils pensent que ça marchera d'une façon ou d'une autre parce qu'ils auront une forme intelligente du génie génétique ensuite de nouveau après l'autre, qu'ils ne comptent pas sur moi, car ce sera la garantie de provoquer la plus grande catastrophe écologique de tous les temps. »
Les petits agriculteurs, en particulier, seraient les victimes des « gigantesque compagnies » envahissant la production alimentaires de masse.
« Je pense que ça mène à une véritable catastrophe, » a-t-il dit.
« S'ils pensent que c'est la voie à suivre. . . nous achèverons des millions de petits agriculteurs partout dans le monde, en les chassant hors de leurs terres vers l'horreur inracontable des conurbations dysfonctionnelles, avilies, non viables et ingérables. »
Les commentaires francs du Prince de Galles rouvriront tout le débat sur les aliments GM.
Ils vont le mettre sur une trajectoire de collision avec la communauté scientifique internationale et Downing Street, qui a autorisé 54 essais de cultures GM en Grande-Bretagne depuis 2000.
Son intervention arrive à un moment critique. Il y a une intense pression pour toujours plus de produits génétiquement modifiés, pas moins, à cause de la montée en flèche du prix des aliments et de la pénurie généralisée.
De nombreux scientifiques croient que la recherche sur les OGM est le seul moyen de garantir la nourriture pour la population mondiale en pleine croissance pendant que la planète est affectée par le changement climatique.
Ils seront consternés par ce genre de contribution controversée de haute volée de la part du Prince de Galles à un moment délicat.
Le Prince sera fortifié par le plus grand déluge de critiques de la part des scientifiques car il a accusé l'ingénierie génétique, dans un article du Daily Telegraph en 1998, de nous faire entrer dans des « domaines appartenant à Dieu et à Dieu seul. »
Dans l'interview du Prince, qui a une ferme biologique sur son domaine de Highgrove, a laissé espérer un système agricole britannique encourageant de plus en plus la piste des coopératives de fermes familiales.
Quand il a été mis en doute sur le fait qu'il essayait de revenir en arrière, il a déclaré : « Je ne le pense pas. Je suis terriblement désolé. Ça ne fait pas marche arrière. Il s'agit en fait de reconnaître que nous sommes avec la nature, et non pas contre elle. Nous avons travaillé contre la nature depuis trop longtemps. »
Le Prince de Galles a cité l'étendue des dommages environnementaux en Inde, créés par la course à la production de masse des aliments génétiquement modifiés.
« Voyez la Révolution Verte en Inde. Elle a marché pendant un court laps de temps, mais à présent son prix est en train de se payer. »
« Je suis allé au Pendjab où vous avez vu les catastrophes qui ont eu lieu à la suite de plus de demande d'irrigation parce que les semences hybrides et les grains qui ont été produits exigent d'énormes quantités d'eau. »
« La nappe phréatique a disparu. Ils ont d'énormes problèmes avec le niveau de l'eau, avec des ennuis de pesticides, et des complications qui se retournent maintenant contre leurs auteurs. »
« Regardez dans l'ouest de l'Australie. Les énormes problèmes de l'envahissement du sel. Je suis allé là-bas les voir. Quelques-unes des méthodes immodérées développées pour l'agriculture modernes. »
Il a dit que les scientifiques ont mis trop de pression sur la nature.
« Si vous ne travaillez pas en assistance avec la nature vous provoquez d'énormes problèmes. Qui deviennent très coûteux et très difficiles à réparer. Ça met un fardeau invraisemblable sur la nature et engendre une accumulation de problèmes qui deviennent de plus difficile à gérer. »
L'année dernière, dans un discours programme le Prince de Galles a prévenu que le monde serait confronté à une série de catastrophes naturelles dans les 18 mois, sauf si un plan d'action de 15 milliards de livres était convenu pour sauver les forêts pluviales du monde.
Il a organisé son propre projet pour la forêt pluviale avec 15 des plus grandes sociétés du monde, des experts sur l'environnement et l'économie, afin de tenter de trouver des moyens pour mettre fin à leur destruction.
Il y a seulement deux semaines des chercheurs du génie génétique ont fait pression sur les ministères pour que leurs récoltes soient tenues dans des installations de haute sécurité ou dans des champs sur des lieux secrets à travers le pays afin d'éviter qu'ils soient attaqués et détruits.
Ils s'exprimaient contre des manifestants qui avaient arraché les cultures de l'un des deux seuls essais d'OGM ayant été approuvés en Grande-Bretagne cette année.
Les scientifiques prétendent que les attaques répétées contre leurs essais vont étouffer une recherche essentielle pour évaluer si les cultures génétiquement modifiées peuvent réduire le coût et l'impact environnemental de l'agriculture et si elles poussent mieux en conditions difficiles, quand la sécheresse dévaste les récoltes.
Original : www.telegraph.co.uk/.../eacharles112.xml
Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info
Notes de traduction
[1] C'est lui qui a dit un jour vouloir se réincarner en virus pour exterminer la populace. Pardonnons-lui cette manifestation de spiritualité sioniste, traditionnelle dans la famille royale depuis la Compagnie des Indes, mais qui a semble-t-il très mal bourgeonné chez le Prince de Galles. Car, pour le moins, ses déclarations lui rabotent drôlement les cornes. Tout ça démontre qu'il n'est pas assez couillon pour croire en sa religion et qu'il a peur de mourir de faim, comme le serait tout bon Rosbif moyen conscient de la folie actuelle.
[2] Dans cet article du Daily Telegraph, pour parler vrai il aurait fallu mettre partout pseudoscientifique à la place de scientifique. Car, comme je l'avais indiqué dans les notes d'un article (lien à la fin), le livre Semences de tromperies expose clairement que le génie génétique est une mystification d'une grossièreté qui n'a rien de scientifique et tout du massacre. C'est une tromperie qui use de relations publiques pour transformer les béni-oui-oui de la science en fanatiques croyant que l'on peut modeler le vivant à sa guise sans l'abîmer. Cette arnaque a pu être poussé en avant grâce à la corruption des décideurs étasuniens (au début, anglais à présent) qui ont profité de leur situation privilégiée pour s'enrichir aux frais de la santé de la population. Les Monsanto et leurs compères ont un budget en millions de dollars pour cela.
Une chose importante révélée par ce livre, dont j'avais oublié de parler dans les notes, est que, même les produits fabriqués par génie génétique (substances élaborées par des bactéries dont le génome a été modifié artificiellement pour les produire) peuvent être dangereux (à mon avis ils sont toujours dangereux mais la médecine est ainsi pratiquée que c'est difficilement visible, sauf pour le patient attentif). Cela a été démontré par une catastrophe sanitaire sous la forme d'une épidémie mortelle ou gravement invalidante survenue aux États-Unis en 1989.
Le produit mis en cause était du L-tryptophane, un acide aminé essentiel pris en complément alimentaire, fabriqué par une firme japonaise, Showa Denko. Une impureté (sans doute due à l'ignorance des divers mécanismes cellulaires qui modifient parfois le transgène servant à fabriquer la protéine désirée) a rendu ce produit mortel.
Le problème a été résolu en 1991 après qu'il ait fait plusieurs milliers de victimes. Mais Jéhovah veillait sur ses archontes : le génie génétique n'a jamais été incriminé par la presse (il ne s'en serait jamais relevé aux États-Unis), les divers intervenants de l'affaire, FDA et autres, ayant réussi à détourner l'attention de lui.
Pour les autres commentaires du livre cité ci-dessus, voir les notes 3 et 4 de l'article Graines de destruction : Le projet secret de la manipulation génétique :