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Vladimir Poutine est en colère. Il vient de se rendre compte que la Russie n'est pas une superpuissance, comme sa rivale américaine.
Il tape alors de rage sa tête sur ce plafond de verre qui, à l'improviste., s'est présenté à lui brutalement. Dangereusement.
Car pas seulement son intervention en Syrie n'a pas donné le but escompté, renverser la situation militaire en faveur d'Assad, mais c'est l'inverse qui s'est produit. Les États de la région, support premier de l'Opposition syrienne, se sont trouvés obligés de relever le niveau de leur appui militaire.
Depuis les armes lourdes anti-char, convoyées expressément en Syrie, freinent la progression de l’Armée de Bachar et ses alliés iraniens ou libanais. Et aucune avancée sur le terrain ne s'est fait sentir.
Or, toujours aveuglé pas son idée fixe, renforcer le régime de Damas, Poutine sombre dans un suicide géostratégique sans précédent depuis la guerre d'Afghanistan.
En fait le nouveau Tsar tente d'exacerber les contradictions islamiques en prélude d'une croisade orthodoxe « folle en Christ ».
Espérant ainsi prendre la tête d'un Occident, certes chrétien, mais avec lequel il ne peut s'entendre sur ses autres valeurs, démocratiques notamment.
Pour cela, il s'est allié à la minorité chiite contre l’écrasante majorité sunnite, dont font partie justement les musulmans de la Russie.
Le plus ancien Coran russe, généreusement et ostentatoirement offert au Guide Khamenei à Téhéran, n'est pas donc sans rappeler les clés du Saint Sépulcre et du calvaire envoyées par le calife Haroun el-Rachide au roi des Francs Charlemagne, la veille de son sacre en Empereur d'Occident [1].
Car plus qu'une reconnaissance de sa primauté sur la Chrétienté, c'est surtout un geste inamicale, voire délibérément offensant, envers l'impératrice Irène de Byzance. Et, de surcroît, guise d'une hostilité guerrière qui n'a pas tardé à s'envenimer.
C'est en somme une déclaration de guerre unilatérale en bonne et due forme que vient d'adresser Vladimir Poutine au monde musulman dans sa grande majorité. Le tout accompagné dans les faits par un massacre de masse en Syrie, tous civils femmes et enfants compris.
Et ce, après avoir entravé pendant cinq ans toute solution politique à ce grand massacre à ciel ouvert. Or, en féru d'histoire et ses subtils symboliques, il ne peut que trop bien saisir la portée réelle de ces agissements, somme toute, suicidaires pour le positionnement géostratégique russe.
La vérité est qu'il n'y a pas plus grand prédateur d'empires que les idées fixes. Ces idées incontrôlables devenues folles, qui font le vide autour d'elles au point de ne rien laisser entrevoir que par leur lorgnette.
Le fameux « Carthago delenda est » de Caton fut en effet à l'origine de la destruction de Carthage. De même que la xénophobie de Rome envers les dits « Barbares » ainsi que son expansionnisme maladif furent, eux, origine de la Chute de tout l'Empire romain.
Aujourd’hui l’idée fixe de Poutine est de même nature. Elle lui fait voir tout en deux parties non égales . D'un coté Assad et de l'Autre le reste du monde. Et désormais personne ne peut prévoir l’étendu des dégâts que cette obsession causera, tellement ses conséquences sont devenues dangereusement imprévisibles.
[1]https://books.google.fr/books?id=VH4OQr6WvvAC&pg=PT63&lpg=PT63#v=onepage&q&f=false
Il tape alors de rage sa tête sur ce plafond de verre qui, à l'improviste., s'est présenté à lui brutalement. Dangereusement.
Car pas seulement son intervention en Syrie n'a pas donné le but escompté, renverser la situation militaire en faveur d'Assad, mais c'est l'inverse qui s'est produit. Les États de la région, support premier de l'Opposition syrienne, se sont trouvés obligés de relever le niveau de leur appui militaire.
Depuis les armes lourdes anti-char, convoyées expressément en Syrie, freinent la progression de l’Armée de Bachar et ses alliés iraniens ou libanais. Et aucune avancée sur le terrain ne s'est fait sentir.
Or, toujours aveuglé pas son idée fixe, renforcer le régime de Damas, Poutine sombre dans un suicide géostratégique sans précédent depuis la guerre d'Afghanistan.
En fait le nouveau Tsar tente d'exacerber les contradictions islamiques en prélude d'une croisade orthodoxe « folle en Christ ».
Espérant ainsi prendre la tête d'un Occident, certes chrétien, mais avec lequel il ne peut s'entendre sur ses autres valeurs, démocratiques notamment.
Pour cela, il s'est allié à la minorité chiite contre l’écrasante majorité sunnite, dont font partie justement les musulmans de la Russie.
Le plus ancien Coran russe, généreusement et ostentatoirement offert au Guide Khamenei à Téhéran, n'est pas donc sans rappeler les clés du Saint Sépulcre et du calvaire envoyées par le calife Haroun el-Rachide au roi des Francs Charlemagne, la veille de son sacre en Empereur d'Occident [1].
Car plus qu'une reconnaissance de sa primauté sur la Chrétienté, c'est surtout un geste inamicale, voire délibérément offensant, envers l'impératrice Irène de Byzance. Et, de surcroît, guise d'une hostilité guerrière qui n'a pas tardé à s'envenimer.
C'est en somme une déclaration de guerre unilatérale en bonne et due forme que vient d'adresser Vladimir Poutine au monde musulman dans sa grande majorité. Le tout accompagné dans les faits par un massacre de masse en Syrie, tous civils femmes et enfants compris.
Et ce, après avoir entravé pendant cinq ans toute solution politique à ce grand massacre à ciel ouvert. Or, en féru d'histoire et ses subtils symboliques, il ne peut que trop bien saisir la portée réelle de ces agissements, somme toute, suicidaires pour le positionnement géostratégique russe.
La vérité est qu'il n'y a pas plus grand prédateur d'empires que les idées fixes. Ces idées incontrôlables devenues folles, qui font le vide autour d'elles au point de ne rien laisser entrevoir que par leur lorgnette.
Le fameux « Carthago delenda est » de Caton fut en effet à l'origine de la destruction de Carthage. De même que la xénophobie de Rome envers les dits « Barbares » ainsi que son expansionnisme maladif furent, eux, origine de la Chute de tout l'Empire romain.
Aujourd’hui l’idée fixe de Poutine est de même nature. Elle lui fait voir tout en deux parties non égales . D'un coté Assad et de l'Autre le reste du monde. Et désormais personne ne peut prévoir l’étendu des dégâts que cette obsession causera, tellement ses conséquences sont devenues dangereusement imprévisibles.
[1]https://books.google.fr/books?id=VH4OQr6WvvAC&pg=PT63&lpg=PT63#v=onepage&q&f=false