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Le vice-président des États-Unis Dick Cheney a déclenché les rumeurs voulant qu'il ait recours à une tournée du Moyen-Orient pour préparer les voisins de l'Iran en vue d'une éventuelle guerre avec Téhéran.
M. Cheney, dont la tournée de neuf jours comprend des arrêts en Turquie, dans les pays du Golfe et en Afghanistan, a insisté sur le fait que l'Iran ne doit pas être autorisé à développer des armes nucléaires.
« La chose importante à garder à l'esprit est l'objectif que nous partageons avec nombre de nos amis dans la région qui est qu'un Iran armé au nucléaire serait très déstabilisant pour l'ensemble de la région, » a déclaré M. Cheney à ABC News, avant d'arriver à Kaboul, la capitale afghane, après une visite en Oman.
Mis au défi par le récent rapport du National Intelligence Estimate des services de renseignements des États-Unis, qui a conclu que le programme d'armement nucléaire de l’Iran a été stoppé à la fin de 2003 en raison de la pression internationale, M. Cheney a déclaré: « Ce qui est dit, c'est qu'ils ont certainement eu dans le passé un programme visant à développer une ogive nucléaire et qu 'il semble qu’ils ont arrêté ce processus de création d’un arsenal en 2003. »
« Nous ne savons pas si oui ou non ils ont redémarré. Ce que nous savons c'est qu'ils avaient alors, et actuellement, un processus par lequel ils tentent d'enrichir l'uranium, qui est le principal obstacle qu'ils ont à surmonter afin de disposer d'une arme nucléaire. Ils ont travaillé à cela depuis des années. »
Un important assistant de M. Cheney a été contraint de nier que les neuf jours de voyage en Turquie et au Moyen-Orient font partis d'une stratégie du vice-président pour bâtir un soutien à une action militaire contre l'Iran.
Questionné par des journalistes voyageant dans l’avion de M. Cheney au sujet des commentaires répétés par le vice-président à propos de l'Iran lors de sa tournée, l'assistant a déclaré: « Ce n'est pas sur ce sujet que les discussions porteront. »
L’assistant a reconnu que les pourparlers de M. Cheney avec le gouvernement d'Oman ont porté sur « les préoccupations que nous avons au sujet de l'éventail complet de leurs activités [en parlant de l'Iran]. »
Elles incluent les liens du pays avec les autorités radicales du Hamas dans la bande de Gaza et Washington a la conviction que l'Iran est devenue la puissance dominante au Liban par le biais de son parrainage du Hezbollah.
Le général Dan McNeill, le commandant états-unien des forces de l'OTAN en Afghanistan, a indiqué en septembre au Daily Telegraph que des armes de technologie de pointe qui traversent en contrebande la frontière de l'Iran jusqu’aux Talibans, ne peuvent avoir traversées qu’avec la complicité du gouvernement iranien ou des éléments au sein de ses services de sécurité.
Source : http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2008/03/21/wiran121.xml
Traduit par Dany Quirion pour Alter Info
M. Cheney, dont la tournée de neuf jours comprend des arrêts en Turquie, dans les pays du Golfe et en Afghanistan, a insisté sur le fait que l'Iran ne doit pas être autorisé à développer des armes nucléaires.
« La chose importante à garder à l'esprit est l'objectif que nous partageons avec nombre de nos amis dans la région qui est qu'un Iran armé au nucléaire serait très déstabilisant pour l'ensemble de la région, » a déclaré M. Cheney à ABC News, avant d'arriver à Kaboul, la capitale afghane, après une visite en Oman.
Mis au défi par le récent rapport du National Intelligence Estimate des services de renseignements des États-Unis, qui a conclu que le programme d'armement nucléaire de l’Iran a été stoppé à la fin de 2003 en raison de la pression internationale, M. Cheney a déclaré: « Ce qui est dit, c'est qu'ils ont certainement eu dans le passé un programme visant à développer une ogive nucléaire et qu 'il semble qu’ils ont arrêté ce processus de création d’un arsenal en 2003. »
« Nous ne savons pas si oui ou non ils ont redémarré. Ce que nous savons c'est qu'ils avaient alors, et actuellement, un processus par lequel ils tentent d'enrichir l'uranium, qui est le principal obstacle qu'ils ont à surmonter afin de disposer d'une arme nucléaire. Ils ont travaillé à cela depuis des années. »
Un important assistant de M. Cheney a été contraint de nier que les neuf jours de voyage en Turquie et au Moyen-Orient font partis d'une stratégie du vice-président pour bâtir un soutien à une action militaire contre l'Iran.
Questionné par des journalistes voyageant dans l’avion de M. Cheney au sujet des commentaires répétés par le vice-président à propos de l'Iran lors de sa tournée, l'assistant a déclaré: « Ce n'est pas sur ce sujet que les discussions porteront. »
L’assistant a reconnu que les pourparlers de M. Cheney avec le gouvernement d'Oman ont porté sur « les préoccupations que nous avons au sujet de l'éventail complet de leurs activités [en parlant de l'Iran]. »
Elles incluent les liens du pays avec les autorités radicales du Hamas dans la bande de Gaza et Washington a la conviction que l'Iran est devenue la puissance dominante au Liban par le biais de son parrainage du Hezbollah.
Le général Dan McNeill, le commandant états-unien des forces de l'OTAN en Afghanistan, a indiqué en septembre au Daily Telegraph que des armes de technologie de pointe qui traversent en contrebande la frontière de l'Iran jusqu’aux Talibans, ne peuvent avoir traversées qu’avec la complicité du gouvernement iranien ou des éléments au sein de ses services de sécurité.
Source : http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2008/03/21/wiran121.xml
Traduit par Dany Quirion pour Alter Info