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La Turquie et la Russie ont signé jeudi un accord pour permettre au gazoduc South Stream soutenu par la Russie de passer par les eaux turques de la mer Noire. L'accord a été signé par le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, qui est à Ankara pour une visite de travail de 24 heures. Les autorités des deux pays ont signé 15 accords de coopération avec pour objectif d'augmenter à 50 milliards de dollars le volume de leurs échanges bilatéraux. Ces accords comprendraient des accords sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire et l'échange d'informations sur les installations nucléaires, ont indiqué les médias citant le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Burak Ozugergin, mercredi à une conférence de presse. Le gazoduc South Stream est conçu pour transporter du gaz naturel de la côte russe en Europe en passant par la mer Noire. La Russie cherche le soutien de la Turquie pour le projet afin que le gazoduc puisse passer par les eaux territoriales turques sous la mer Noire, au lieu de passer par les eaux ukrainiennes. La dispute entre la Russie et l'Ukraine sur les prix du gaz depuis les trois dernières années a conduit à la perturbation de ses distributions de gaz à certains pays européens. Le South Stream est considéré comme un rival du projet Nabucco appuyé par l'Union européenne, qui envisage de transporter le gaz de la région caspienne et d'Asie centrale vers l'Europe via la Turquie sans passer par la Russie. La Turquie et les pays européens ont signé le mois dernier un accord intergouvernemental pour lancer le projet Nabucco, qui a pour but de réduire la dépendance de l'Europe par rapport à la Russie, fournisseur d'environ un quart du gaz consommé en Europe. En effeet, en donnant son agrément pour le passage d'un gazoduc russo-italien à travers les eaux territoriales turques, Ankara porte un coup à un autre projet, Nabucco, dont le but est de dégager l'UE de sa dépendance au gaz russe. Et pour le moment, la Turquie, au carrefour des mondes, entre l'Asie centrale, l'Europe occidentale et le Caucase, est tiraillée, entre son aspiration à intégrer l'Union Europénne et à maintenir des échanges économiques conséquents avec la Russie.