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Le président syrien, Bechar Assad, a annoncé que Damas ‎n'est pas encore certain en ce qui concerne les vraies intentions du ‎régime sioniste dans les pourparlers indirects avec le ‎gouvernement syrien. En effet, les déclarations de Bechar Assad ‎témoignent de la méfiance du gouvernement syrien par rapport au ‎régime de Tel-Aviv. Le ministre syrien des Affaires étrangères, ‎Walid Moualem avait déclaré la semaine dernière que l'inutilité ‎des pourparlers indirects avec Israël, à l'intermédiaire du ‎gouvernement turc, avait prouvé que le temps n'est pas encor venu ‎pour entrer directement en négociation avec les dirigeants du ‎régime sioniste. Par ailleurs, le ministre de la guerre du régime de ‎Tel-Aviv Ehud Barak a déclaré, pour sa part, qu'il n'est pas ‎optimiste quant à la possibilité d'un accord entre la Syrie et Israël ‎concernant les hauteurs du Golan. A noter que suite à la démission ‎du chef du bureau du Premier ministre du régime sioniste, qui ‎présidait la délégation israélienne dans les négociations indirectes ‎avec la Syrie, a entraîné le gel du cinquième tour des pourparlers ‎déjà fragiles entre Damas et Tel-Aviv, entamé en mai 2008 à ‎l'initiative du gouvernement d'Ankara. Si les responsables syriens ‎parlent maintenant de l'inutilité du dialogue direct ou indirect avec ‎Tel-Aviv, c'est en raison de l'attitude du régime sioniste qui n'a ‎respecté aucun de ses engagements, dans le cadre des négociations ‎avec la Syrie depuis l'an 2000. En 2000, le régime sioniste s'était ‎engagé d'évacuer les hauteurs du Golan, mais les dirigeants de ‎Tel-Aviv n'on jamais tenu à leurs promesse envers Damas. C'est la ‎raison pour laquelle, le gouvernement syrien exige, non sans ‎raison, des garanties sérieuses de la part du régime sioniste et de la ‎part de la communauté internationale, notamment les puissances ‎occidentales qui soutiennent inconditionnellement le régime ‎sioniste. En tout état de cause, il semble, selon des analystes ‎indépendantes, qu'aux dirigeants israéliens ne déplaît de conduire ‎le dialogue indirect avec la Syrie à l'impasse ; car ce régime est par ‎nature contre la paix et cherche la survie dans le conflit et la ‎guerre. ‎