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Lors de la 4ème réunion à Bichkek (Kirghizstan), les dirigeants des autorités compétentes des pays membres de l'organisation de coopération de Shanghai (OCS) ont parlé de la situation actuelle de la production et de la diffusion de drogue. On a discuté des conséquences du retrait des troupes de l'OTAN d'Afghanistan à 2015 et de l'augmentation des superficies plantées en pavot à opium (de 131 mille d'hectares jusqu`à 154 mille d'hectares au cours de la dernière année). Le fait inquiétant est non seulement l'expansion rapide des superficies plantées à 18%, mais aussi la connexion à la production de la drogue des huit nouvelles provinces de l'Afghanistan.
Commentaire du Président de la Ligue mondiale «Esprit libre de drogues» Jenichbek Nazaraliev:
À ce jour, on a déjà maîtrisé 20 des 32 régions de l`Afghanistan pour la culture de matières premières des drogues. Quelques régions sont à la frontière du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan. C'est un fait curieux, mais ce n'est pas surprenant car lors de l'opération de l`ONU Enduring freedom en 2001, le volume de drogue fournis par l'Afghanistan a augmenté de 40 fois. Aujourd`hui, il n`y a pas assez de terres de plantation et la population afghane est principalement engagée dans la culture de pavot.
On vient d'apprendre que les services secrets américains payaient mensuelement des millions de dollars au Conseil de sécurité nationale de l'Afghanistan par l'intermédiaire du président Hamid Karzaï, en comptant sur l'aide dans la lutte contre les groupes extrémistes d`Al-Qaïda et les Talibans. Il ne fait aucun doute que les terroristes jouent un rôle important dans la production de la drogue. Cependant, la CIA a essayé une défaite et n'a pas atteint ses objectifs.
Il en résulte que l`agression de la part de l'Afghanistan continue d'augmenter. On voit à ce trait combien des volumes de stupéfiants s`accroissent. On voit aussi les risques de l`augmentation des idées extrémistes parmi des couches pauvres de la population d'autres pays d'Asie Centrale. Lors de la réunion de l'OCS, les pays d'Asie Centrale, la Russie et l'Union européenne ont été reconnus comme les principaux états visés par une menace de propagation de drogue afghane. En général, l'abcès afghan affecte négativement 100 pays ayant un bureau de représentation à l'ONU.
À cet égard, les participants à la réunion ont souligné que les dernières conclusions de l'ONU par rapport à l'inefficacité de la lutte contre le trafic de drogue retentissent comme un argument en faveur de la légalisation de la drogue. Toutefois, tout le monde s`est accordé à dire que la légalisation n'est pas une solution et que les mesures de la police ne permettent pas de réduire le trafic de drogue et de prévenir la croissance de l'extrémisme. Les plus productives sont les réformes socio-économiques en Afghanistan et en Asie Centrale qui sont les membres de l'OCS.
Tout d'abord, les responsables de la lutte contre le trafic de drogue ont reconnu que la situation économique difficile oblige la population afghane de cultiver du pavot à opium dans l'intérêt des cartels de la drogue mondiaux et des groupes extrémistes. Le pays se transforme en «ferme à drogue planétaire». La population de l`Asie Centrale qui assure le transit de la drogue à l'intérieur de son propre pays se trouve dans une position semblable. Il est évident que sans améliorations économiques et sociales dans ces pays les volumes de production de stupéfiants ne font que croîtr et la lutte contre le trafic de drogue ne conduira pas aux résultats notables.
La liquidation de la production afghane de drogues doit être effectuée avec la création d'emplois en Afghanistan et dans d'autres pays de la région. Cela permettra aux gens de renoncer à la culture des matières premières et au transport de la drogue et de faire l'extrémisme plus faible. La Russie a déjà proposé de créer une organisation de coopération avec les pays d'Asie Centrale. Les objectifs de cette organisation est d`améliorer l'infrastructure économique et la situation sociale en Afghanistan et aux pays de transit: Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan, Kazakhstan, etc. Si l'initiative est en charge par les états de l'OCS, le projet pourra être lancé dès cette année.
Pour neutraliser les tensions économiques et politiques en Afghanistan et chez ses proches voisins, le chef du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants, Viktor Ivanov, propose d'investir 2 milliards de roubles dans la construction des centrales hydroélectriques, l'aviculture et l'assemblage du produit high-tech. Nombreuses régions d'Asie Centrale ont toujours le problème de l'électrification et cette question est l'une des plus douloureuses. Cela freine le développement de l'économie, en particulier l'industrialisation qui pourrait donner plus d`emplois à un grand nombre de personnes et faire la lutte contre le trafic de drogue plus efficace.
Certainement, l'idée du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants est digne d'attention. Toutefois, le montant de 2 milliards de roubles ne sera pas suffisant pour terminer la modernisation de l'infrastructure économique des pays d'Asie Centrale. Сe financement du projet peut être considéré comme un projet pilote et son efficacité ne pourra être évaluée qu`un an plus tard après le lancement. Donc, les gouvernements des états de la région doivent contribuer à limiter la corruption, retirer les barrières administratives et créer des conditions favorables pour attirer les investissements privés et d'autres états qui se sont intéressés à un nouveau point de croissance économique situé en Asie Centrale.
J'ai proposé la même initiative en 2009, quand je me présentais à l'élection présidentielle de la République Kirghize. Mon programme présidentiel comprenait la création de la Banque eurasiatique d'investissement sur la base des pays membres et observateurs de l'OCS. Cela permettrait de réaliser des projets d'investissement au niveau international et sous contrôle international. Les programmes d'investissements ne seraient pas limités aux intérêts d'un seul pays. Par conséquent, nous réussirions à aplanir les irrégularités dans le développement économique et social des pays.
Je suis convaincu que seuls les investissements peuvent proposer un scénario alternatif de développement de l'Asie Centrale. Au lieu de foyers de l'extrémisme, de l'augmentation de volume de la production de drogues et de l'instabilité politique permanente, la région peut mettre en œuvre son potentiel économique. Au Kirghizstan, la question de l'électricité est résolue mieux qu`au Tadjikistan ou à l'Afghanistan. Kirghizstan est le premier exportateur d'électricité. Ce sont des conditions préalables pour la création des usines d'assemblage de produits de haute technologie sur leur territoire et la réindustrialisation. L'utilisation efficace des ressources en eau du Kirghizstan aidera à son tour le Tadjikistan et l'Afghanistan qui ne sont pas assez électrifiés.
À mon avis, la tâche de l'OCS dans la prise de mesures économiques visant à réduire la production de drogue et l'extrémisme doit être l'approche holistique à travers toute la région de l'Asie Centrale. Dans ce cas seulement, l'organisation réussira à consolider les forces de la communauté mondiale pour éliminer de graves menaces émanant aujourd'hui de l'Afghanistan. 2 milliards de roubles alloués par la Russie au début de la transformation économique et sociale de l`Asie Centrale devraient être soutenues par les états de cette région, ainsi que les principaux pays du monde. Les pays d'Asie Centrale ont un grand passé, ils étaient un centre commercial entre l'Europe et la Chine. Nos pays attendent aussi un grand avenir et je suggère à la communauté internationale de nous regarder du point de vue de grandes perspectives.
Commentaire du Président de la Ligue mondiale «Esprit libre de drogues» Jenichbek Nazaraliev:
À ce jour, on a déjà maîtrisé 20 des 32 régions de l`Afghanistan pour la culture de matières premières des drogues. Quelques régions sont à la frontière du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan. C'est un fait curieux, mais ce n'est pas surprenant car lors de l'opération de l`ONU Enduring freedom en 2001, le volume de drogue fournis par l'Afghanistan a augmenté de 40 fois. Aujourd`hui, il n`y a pas assez de terres de plantation et la population afghane est principalement engagée dans la culture de pavot.
On vient d'apprendre que les services secrets américains payaient mensuelement des millions de dollars au Conseil de sécurité nationale de l'Afghanistan par l'intermédiaire du président Hamid Karzaï, en comptant sur l'aide dans la lutte contre les groupes extrémistes d`Al-Qaïda et les Talibans. Il ne fait aucun doute que les terroristes jouent un rôle important dans la production de la drogue. Cependant, la CIA a essayé une défaite et n'a pas atteint ses objectifs.
Il en résulte que l`agression de la part de l'Afghanistan continue d'augmenter. On voit à ce trait combien des volumes de stupéfiants s`accroissent. On voit aussi les risques de l`augmentation des idées extrémistes parmi des couches pauvres de la population d'autres pays d'Asie Centrale. Lors de la réunion de l'OCS, les pays d'Asie Centrale, la Russie et l'Union européenne ont été reconnus comme les principaux états visés par une menace de propagation de drogue afghane. En général, l'abcès afghan affecte négativement 100 pays ayant un bureau de représentation à l'ONU.
À cet égard, les participants à la réunion ont souligné que les dernières conclusions de l'ONU par rapport à l'inefficacité de la lutte contre le trafic de drogue retentissent comme un argument en faveur de la légalisation de la drogue. Toutefois, tout le monde s`est accordé à dire que la légalisation n'est pas une solution et que les mesures de la police ne permettent pas de réduire le trafic de drogue et de prévenir la croissance de l'extrémisme. Les plus productives sont les réformes socio-économiques en Afghanistan et en Asie Centrale qui sont les membres de l'OCS.
Tout d'abord, les responsables de la lutte contre le trafic de drogue ont reconnu que la situation économique difficile oblige la population afghane de cultiver du pavot à opium dans l'intérêt des cartels de la drogue mondiaux et des groupes extrémistes. Le pays se transforme en «ferme à drogue planétaire». La population de l`Asie Centrale qui assure le transit de la drogue à l'intérieur de son propre pays se trouve dans une position semblable. Il est évident que sans améliorations économiques et sociales dans ces pays les volumes de production de stupéfiants ne font que croîtr et la lutte contre le trafic de drogue ne conduira pas aux résultats notables.
La liquidation de la production afghane de drogues doit être effectuée avec la création d'emplois en Afghanistan et dans d'autres pays de la région. Cela permettra aux gens de renoncer à la culture des matières premières et au transport de la drogue et de faire l'extrémisme plus faible. La Russie a déjà proposé de créer une organisation de coopération avec les pays d'Asie Centrale. Les objectifs de cette organisation est d`améliorer l'infrastructure économique et la situation sociale en Afghanistan et aux pays de transit: Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan, Kazakhstan, etc. Si l'initiative est en charge par les états de l'OCS, le projet pourra être lancé dès cette année.
Pour neutraliser les tensions économiques et politiques en Afghanistan et chez ses proches voisins, le chef du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants, Viktor Ivanov, propose d'investir 2 milliards de roubles dans la construction des centrales hydroélectriques, l'aviculture et l'assemblage du produit high-tech. Nombreuses régions d'Asie Centrale ont toujours le problème de l'électrification et cette question est l'une des plus douloureuses. Cela freine le développement de l'économie, en particulier l'industrialisation qui pourrait donner plus d`emplois à un grand nombre de personnes et faire la lutte contre le trafic de drogue plus efficace.
Certainement, l'idée du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants est digne d'attention. Toutefois, le montant de 2 milliards de roubles ne sera pas suffisant pour terminer la modernisation de l'infrastructure économique des pays d'Asie Centrale. Сe financement du projet peut être considéré comme un projet pilote et son efficacité ne pourra être évaluée qu`un an plus tard après le lancement. Donc, les gouvernements des états de la région doivent contribuer à limiter la corruption, retirer les barrières administratives et créer des conditions favorables pour attirer les investissements privés et d'autres états qui se sont intéressés à un nouveau point de croissance économique situé en Asie Centrale.
J'ai proposé la même initiative en 2009, quand je me présentais à l'élection présidentielle de la République Kirghize. Mon programme présidentiel comprenait la création de la Banque eurasiatique d'investissement sur la base des pays membres et observateurs de l'OCS. Cela permettrait de réaliser des projets d'investissement au niveau international et sous contrôle international. Les programmes d'investissements ne seraient pas limités aux intérêts d'un seul pays. Par conséquent, nous réussirions à aplanir les irrégularités dans le développement économique et social des pays.
Je suis convaincu que seuls les investissements peuvent proposer un scénario alternatif de développement de l'Asie Centrale. Au lieu de foyers de l'extrémisme, de l'augmentation de volume de la production de drogues et de l'instabilité politique permanente, la région peut mettre en œuvre son potentiel économique. Au Kirghizstan, la question de l'électricité est résolue mieux qu`au Tadjikistan ou à l'Afghanistan. Kirghizstan est le premier exportateur d'électricité. Ce sont des conditions préalables pour la création des usines d'assemblage de produits de haute technologie sur leur territoire et la réindustrialisation. L'utilisation efficace des ressources en eau du Kirghizstan aidera à son tour le Tadjikistan et l'Afghanistan qui ne sont pas assez électrifiés.
À mon avis, la tâche de l'OCS dans la prise de mesures économiques visant à réduire la production de drogue et l'extrémisme doit être l'approche holistique à travers toute la région de l'Asie Centrale. Dans ce cas seulement, l'organisation réussira à consolider les forces de la communauté mondiale pour éliminer de graves menaces émanant aujourd'hui de l'Afghanistan. 2 milliards de roubles alloués par la Russie au début de la transformation économique et sociale de l`Asie Centrale devraient être soutenues par les états de cette région, ainsi que les principaux pays du monde. Les pays d'Asie Centrale ont un grand passé, ils étaient un centre commercial entre l'Europe et la Chine. Nos pays attendent aussi un grand avenir et je suggère à la communauté internationale de nous regarder du point de vue de grandes perspectives.