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François-Kirill
Une rencontre belliciste
Déplorant la perte de l’unité, déterminés à surmonter les divergences historiques afin de mettre en pratique une des résolutions principales de Vatican II, François et Kirill ne peuvent rester inactifs face aux défis exigeant une réponse commune, disent-ils. C’est pourquoi ils se sont réunis le 12 février 2016 à Cuba, pour annoncer un besoin urgent de solidarité internationale pour les réfugiés, et assurer leur retour, dans leur pays d’origine, car, en vérité, ils ne veulent point une présence de l’Islam : « Nous mettons en garde contre une intégration qui ne serait pas respectueuse des identités religieuses (…) l’Europe doit rester fidèle à ses racines chrétiennes », oubliant qu’au fond elle ne l’a jamais été. Ils insistent sur la nécessité du dialogue interreligieux, le respect de ceux qui professent d’autres religions, et la condamnation des crimes commis « au nom de Dieu », sans préciser le nom de l’Islam qu’ils ont diabolisé.
Si ce duetto cacophonique énumère quelques problèmes concernant l’occident, tels la laïcité, l’injustice sociale, la crise de la famille, les mariages dévergondés selon la mode imposée du genre, les agressions contre la vie humaine, l’avortement, l’euthanasie ou les manipulations génétiques, cependant, cette rencontre est, sans doute, un pas qui se veut sérieux vers l’œcuménisme de toutes les églises, imposé par Vatican II, mais se fait en réalité pour éradiquer la présence de l’Islam en Europe et son éviction complète de par la terre ! Déjà le pape Jean-Paul II voyant que seul il ne pouvait le faire, avait déclaré clairement l’importance de l’œcuménisme en soulignant « la nécessité de s’unir pour faire face à la vague montante de l’Islam » (in la Géopolitique vaticane).
Si les différents sujets qu’ils traitèrent s’échelonnent sur 30 points, la visée principale de ce Traité, résultat d’un travail de vingt ans, concerne incontestablement l’éradication de l’Islam. La rencontre s’impose sous les auspices de la Trinité : Dieu le père ; le fils Jésus-Christ, Seigneur ; et le Saint-Esprit, Consolateur. Une triade qui clôt, en s’accaparant l’affaire Paraclet/Péryklitos, qui fait allusion à l’arrivé du Prophète Mohammad. « Il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir », précise l’évangile selon Jean (16 :13). C’est exactement le moyen de la Révélation annoncée au Prophète, par intuition : il l’entendait, puis il l’annonçait par la parole. Mettre la Trinité de la sorte, en insistant à éliminer toute allusion au Prophète Mohammad, à l’entête du traité, grouper catholiques et orthodoxes, cela veut dire c’est effacer toute trace de l’Islam, consolider davantage le poids de l’évangélisation du monde, qui bat son plein artificiellement, en graissant les pattes d’une jeunesse perdue et des mass-médias-liges. D’ailleurs ils le disent nettement dans ce Traité : « Orthodoxes et Catholiques sont unis par la mission de prêcher l’Evangile du Christ dans le monde contemporain » (24) ; « catholiques et orthodoxes sont appelés à collaborer en vue d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut » (28).
* La persécution des chrétiens
Le prétexte-alibi que fait miroiter le père Bergoglio, grand pyromane, depuis son arrivée à la papauté, représente le thème majeur de ce traité. Ayant consolidé sa situation grâce à la présence -complice de Kirill, patriarche moscovite, ils appellent la communauté internationale à des actions urgentes pour empêcher que se poursuive « l’éviction des chrétiens du Moyen-Orient », surtout en Iraq, en Syrie, et au nord de l’Afrique. Oubliant tout deux que ce sont leurs Seigneurs et Maîtres USA sionistes qui créèrent, armèrent et financèrent Al-Qaeda, Daesh, ISIS et autres, pour se donner un prétexte de détruire ces pays à majorité musulmane. Oubliant que la guerre contre l’Iraq, la Libye, la Syrie et tant d’autres, ont été commises sous fausse bannière, oubliant que cette haine programmée contre Islam et musulmans commença à cause du fameux 9/11, Home made, qui a été réalisé sur commande du Concile Œcuménique des Eglises, en janvier 2001, lorsqu’elles ne sont pas arrivées à christianiser le monde, à la fin de la décade imposée par Vatican II, afin que le troisième millénaire commençât avec un monde tout christianisé !!
Le prétexte des minorités chrétiennes ou chrétiens du Moyen-Orient n’est qu’une médiocre astuce pour pouvoir intervenir dans les pays à majorité musulmanes, depuis Vatican II qui, pour la première fois au monde, imposât un décret à tous les chrétiens laïcs et à toutes les églises locales, de prendre part à l’évangélisation du monde. Ce qui fait de ces citoyens et de ces églises locales des « traitres » par rapport au pays où ils vivent en tant que minorités. Mais cette vérité ne les importe point. Déjà en novembre dernier, François a lui-même appelé « à une vaste mobilisation des consciences » de tous ceux « qui ont des responsabilités au niveau local ou internationale ». Récemment, ce pontife incendiaire reprochait à la communauté internationale de « vouloir cacher » les persécutions contre les chrétiens ! S’est-il jamais demandé sur la mort de quelques millions de musulmans à cause de ces mêmes guerres qui font fuir ces quelques centaines ou milliers de chrétiens par peur ou par lâcheté ?!
Donner une importance capitale au dialogue interreligieux, c’est aussi vouloir faciliter, consolider et imposer à tout prix l’évangélisation du monde. Car dans tous les documents de Vatican II, le dialogue interreligieux désigne : gagner du temps pour accomplir l’inculturation, cette insertion forcée du message chrétien dans la culture des pays musulmans, pour l’implantation de l’évangile, pour la christianisation du pays.
* La Palestine
Lancer un appel pour que usurpateurs et usurpés s’asseyent à la table de négociations est un autre crime double-face qui se trouve dans ce Traité impertinent et double-face. Le rouleau compresseur de ces colonisateurs a déjà détruit, nivelé, écrasé Palestine et Palestinien. Comment l’audace criminelle peut-elle aller jusqu’à oser parler de négociations après que ces colonisateurs se soient accaparés de 98 % de la Palestine et imposé un embargo génocidaire à ceux qui existent encore ?! Comment osent-ils parler, surtout ce Bergoglio, de négociations après avoir déclaré que la sécurité de ces sionistes, de ces frères aînés, prime en toute chose ou qu’elle est non négociable ?! La vraie paix s’obtient par la Justice, et la Justice exige que la Palestine soit rendue aux Palestiniens. Une coexistence fraternelle ne peut avoir lieu que si une inconditionnelle Justice soit appliquée à l’égard des Palestiniens.
Je passe en silence tout l’escamotage de l’Histoire de la chrétienté, des guerres internes, des siècles ensanglantés, des 349 églises séparées, que l’on remarque en parcourant ce Traité, que certains appellent justement : du « confusionnisme intéressé et des mensonges pieux », pour pointer encore une fois la lâche et malhonnête intention qui vise l’éradication de l’ISLAM.
Zeinab Abdelaziz
Le 17 février 2016
Une rencontre belliciste
Déplorant la perte de l’unité, déterminés à surmonter les divergences historiques afin de mettre en pratique une des résolutions principales de Vatican II, François et Kirill ne peuvent rester inactifs face aux défis exigeant une réponse commune, disent-ils. C’est pourquoi ils se sont réunis le 12 février 2016 à Cuba, pour annoncer un besoin urgent de solidarité internationale pour les réfugiés, et assurer leur retour, dans leur pays d’origine, car, en vérité, ils ne veulent point une présence de l’Islam : « Nous mettons en garde contre une intégration qui ne serait pas respectueuse des identités religieuses (…) l’Europe doit rester fidèle à ses racines chrétiennes », oubliant qu’au fond elle ne l’a jamais été. Ils insistent sur la nécessité du dialogue interreligieux, le respect de ceux qui professent d’autres religions, et la condamnation des crimes commis « au nom de Dieu », sans préciser le nom de l’Islam qu’ils ont diabolisé.
Si ce duetto cacophonique énumère quelques problèmes concernant l’occident, tels la laïcité, l’injustice sociale, la crise de la famille, les mariages dévergondés selon la mode imposée du genre, les agressions contre la vie humaine, l’avortement, l’euthanasie ou les manipulations génétiques, cependant, cette rencontre est, sans doute, un pas qui se veut sérieux vers l’œcuménisme de toutes les églises, imposé par Vatican II, mais se fait en réalité pour éradiquer la présence de l’Islam en Europe et son éviction complète de par la terre ! Déjà le pape Jean-Paul II voyant que seul il ne pouvait le faire, avait déclaré clairement l’importance de l’œcuménisme en soulignant « la nécessité de s’unir pour faire face à la vague montante de l’Islam » (in la Géopolitique vaticane).
Si les différents sujets qu’ils traitèrent s’échelonnent sur 30 points, la visée principale de ce Traité, résultat d’un travail de vingt ans, concerne incontestablement l’éradication de l’Islam. La rencontre s’impose sous les auspices de la Trinité : Dieu le père ; le fils Jésus-Christ, Seigneur ; et le Saint-Esprit, Consolateur. Une triade qui clôt, en s’accaparant l’affaire Paraclet/Péryklitos, qui fait allusion à l’arrivé du Prophète Mohammad. « Il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir », précise l’évangile selon Jean (16 :13). C’est exactement le moyen de la Révélation annoncée au Prophète, par intuition : il l’entendait, puis il l’annonçait par la parole. Mettre la Trinité de la sorte, en insistant à éliminer toute allusion au Prophète Mohammad, à l’entête du traité, grouper catholiques et orthodoxes, cela veut dire c’est effacer toute trace de l’Islam, consolider davantage le poids de l’évangélisation du monde, qui bat son plein artificiellement, en graissant les pattes d’une jeunesse perdue et des mass-médias-liges. D’ailleurs ils le disent nettement dans ce Traité : « Orthodoxes et Catholiques sont unis par la mission de prêcher l’Evangile du Christ dans le monde contemporain » (24) ; « catholiques et orthodoxes sont appelés à collaborer en vue d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut » (28).
* La persécution des chrétiens
Le prétexte-alibi que fait miroiter le père Bergoglio, grand pyromane, depuis son arrivée à la papauté, représente le thème majeur de ce traité. Ayant consolidé sa situation grâce à la présence -complice de Kirill, patriarche moscovite, ils appellent la communauté internationale à des actions urgentes pour empêcher que se poursuive « l’éviction des chrétiens du Moyen-Orient », surtout en Iraq, en Syrie, et au nord de l’Afrique. Oubliant tout deux que ce sont leurs Seigneurs et Maîtres USA sionistes qui créèrent, armèrent et financèrent Al-Qaeda, Daesh, ISIS et autres, pour se donner un prétexte de détruire ces pays à majorité musulmane. Oubliant que la guerre contre l’Iraq, la Libye, la Syrie et tant d’autres, ont été commises sous fausse bannière, oubliant que cette haine programmée contre Islam et musulmans commença à cause du fameux 9/11, Home made, qui a été réalisé sur commande du Concile Œcuménique des Eglises, en janvier 2001, lorsqu’elles ne sont pas arrivées à christianiser le monde, à la fin de la décade imposée par Vatican II, afin que le troisième millénaire commençât avec un monde tout christianisé !!
Le prétexte des minorités chrétiennes ou chrétiens du Moyen-Orient n’est qu’une médiocre astuce pour pouvoir intervenir dans les pays à majorité musulmanes, depuis Vatican II qui, pour la première fois au monde, imposât un décret à tous les chrétiens laïcs et à toutes les églises locales, de prendre part à l’évangélisation du monde. Ce qui fait de ces citoyens et de ces églises locales des « traitres » par rapport au pays où ils vivent en tant que minorités. Mais cette vérité ne les importe point. Déjà en novembre dernier, François a lui-même appelé « à une vaste mobilisation des consciences » de tous ceux « qui ont des responsabilités au niveau local ou internationale ». Récemment, ce pontife incendiaire reprochait à la communauté internationale de « vouloir cacher » les persécutions contre les chrétiens ! S’est-il jamais demandé sur la mort de quelques millions de musulmans à cause de ces mêmes guerres qui font fuir ces quelques centaines ou milliers de chrétiens par peur ou par lâcheté ?!
Donner une importance capitale au dialogue interreligieux, c’est aussi vouloir faciliter, consolider et imposer à tout prix l’évangélisation du monde. Car dans tous les documents de Vatican II, le dialogue interreligieux désigne : gagner du temps pour accomplir l’inculturation, cette insertion forcée du message chrétien dans la culture des pays musulmans, pour l’implantation de l’évangile, pour la christianisation du pays.
* La Palestine
Lancer un appel pour que usurpateurs et usurpés s’asseyent à la table de négociations est un autre crime double-face qui se trouve dans ce Traité impertinent et double-face. Le rouleau compresseur de ces colonisateurs a déjà détruit, nivelé, écrasé Palestine et Palestinien. Comment l’audace criminelle peut-elle aller jusqu’à oser parler de négociations après que ces colonisateurs se soient accaparés de 98 % de la Palestine et imposé un embargo génocidaire à ceux qui existent encore ?! Comment osent-ils parler, surtout ce Bergoglio, de négociations après avoir déclaré que la sécurité de ces sionistes, de ces frères aînés, prime en toute chose ou qu’elle est non négociable ?! La vraie paix s’obtient par la Justice, et la Justice exige que la Palestine soit rendue aux Palestiniens. Une coexistence fraternelle ne peut avoir lieu que si une inconditionnelle Justice soit appliquée à l’égard des Palestiniens.
Je passe en silence tout l’escamotage de l’Histoire de la chrétienté, des guerres internes, des siècles ensanglantés, des 349 églises séparées, que l’on remarque en parcourant ce Traité, que certains appellent justement : du « confusionnisme intéressé et des mensonges pieux », pour pointer encore une fois la lâche et malhonnête intention qui vise l’éradication de l’ISLAM.
Zeinab Abdelaziz
Le 17 février 2016