
La solution passe-t-elle par la violence ?
Il n’y a assurément pas d’autre issue pour les Grecs, s’ils veulent sortir du chantage exercé par Bruxelles et le FMI. A ce stade, seule la rue est en mesure pousser le gouvernement grec à la démission, et entrainer ainsi l’annulation des mesures dites « d’aides », puis, par extension, de permettre au pays de sortir de la zone euro. La Grèce pourrait alors se mettre en défaut de paiement en reconnaissant son impossibilité à rembourser et entrer dans une négociation pour rééchelonner sa dette sur 15, 20, 25 ans comme cela a été fait jadis pour l’Argentine. Ainsi, ce sont les créanciers qui se retrouveraient la corde au cou, et non plus le peuple grec. En réintroduisant sa monnaie nationale, la Grèce pourrait ensuite redevenir rapidement compétitive et redresser son économie. Débarrassée de la tutelle de Bruxelles, elle retrouverait sa souveraineté politique et économique.
Contagion
Les spéculations sur l’Espagne se poursuivaient mercredi, entrainant de nouvelles baisses des Bourses européenne et une baisse de l’euro, après l’annonce d’un possible abaissement de la note de la dette de ce pays par les agences Moody’s et Fitch. La déclaration du président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero – qui a rejeté l’idée que son pays puisse être à son tour contraint de faire appel à l’aide internationale – n’a pas semblé crédible.
Développement suit
Nota bene : Une fois n’est pas coutume : cet article d’Agoravox, publié il y a 11h ce matin, reprend mot pour mot les informations et vidéos publiées dans notre article d’hier à propos de l’intervention des enseignants sur la chaîne grecque ERT, sans nous citer bien sûr. Amusant non ?