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La Conférence de l'ONU sur le racisme,"Durban II", s'est ouvert ce lundi à Genève dans un climat alourdi par la défection ce week-end de plusieurs pays alliés à "Israël".
Ayant fait planer le doute jusqu'à la dernière minute, les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas ont finalement annoncé qu'ils ne participeraient pas à la conférence.
Cependant, la France sera représentée par un ambassadeur, mais elle quittera la salle, comme les autres Européens présents, si le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad profère des soi-disants "accusations antisémites", c'est ce qu'a déclaré lundi le chef de la diplomatie Bernard Kouchner.
"S'il était intelligent, il ne répèterait pas cela dans la salle. S'il répète cela dans la salle, tous les ambassadeurs européens présents se lèveront et sortiront", a averti Bernard Kouchnera sur la radio France Info.
Lundi, "Israël" a rappelé pour consultations son ambassadeur à Berne après la rencontre entre le président suisse Hans-Rudolf Merz et l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad en marge de la conférence "Durban II".
Une source au ministère des Affaires étrangères a indiqué qu'"il ne s'agit pas d'une rupture mais d'une expression de mécontentement d'"Israël" pour l'attitude laxiste de la Suisse envers l'Iran".
Parallèlement, le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué la diplomate actuellement en charge de l'ambassade suisse à Tel-Aviv, Monika Schmutz-Kirgoz, pour lui faire part de sa protestation.
Le président iranien, connu pour avoir qualifié à plusieurs reprises l'Holocauste de "mythe", doit prononcer un discours lundi après-midi au siège des Nations unies de Genève, lieu de la conférence.
M.Ahmadinejad a déclaré que "l'idéologie et le régime sioniste étaient les porte-drapeaux du racisme".
Arrivé dimanche à Genève, il a rencontré dans la soirée le président Hans-Rudolf Merz.
Rappelons que dimanche soir, l'Allemagne est venue s'ajouter à la liste des pays qui seront absents. Le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a toutefois promis que l'Allemagne serait une "observatrice très attentive du
déroulement de la Conférence", et n'a pas exclu "de reprendre une participation active un peu plus tard".
La Pologne aussi ne participera pas à la Conférence. Selon le ministère polonais des Affaires étrangères, "toute annonce visant à introduire des thèmes antisémites provoque particulièrement notre opposition".
"Israël" et le Canada ont, quant à eux, fait savoir de longue date qu'ils ne seraient pas présents et l'Italie leur avait emboîté le pas début mars.
Les Pays-Bas et l'Australie redoutent ouvertement que la réunion ne soit l'occasion d'attaques soi-disant "antisémites" et par conséquent déplaire aux Etats-Unis et à "Israël".
Notons que la plupart des pays occidentaux butent sur le projet de déclaration finale - élaboré par les diplomates, qui semblaient avoir obtenu un consensus - s'inquiétant d'atteintes à la liberté d'expression.
Le document, entériné vendredi par le comité préparatoire de la conférence, ne fait pourtant plus mention d'"Israël" ni de la diffamation des religions, tandis que le paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste était maintenu contre l'avis de l'Iran.
Ayant fait planer le doute jusqu'à la dernière minute, les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas ont finalement annoncé qu'ils ne participeraient pas à la conférence.
Cependant, la France sera représentée par un ambassadeur, mais elle quittera la salle, comme les autres Européens présents, si le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad profère des soi-disants "accusations antisémites", c'est ce qu'a déclaré lundi le chef de la diplomatie Bernard Kouchner.
"S'il était intelligent, il ne répèterait pas cela dans la salle. S'il répète cela dans la salle, tous les ambassadeurs européens présents se lèveront et sortiront", a averti Bernard Kouchnera sur la radio France Info.
Lundi, "Israël" a rappelé pour consultations son ambassadeur à Berne après la rencontre entre le président suisse Hans-Rudolf Merz et l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad en marge de la conférence "Durban II".
Une source au ministère des Affaires étrangères a indiqué qu'"il ne s'agit pas d'une rupture mais d'une expression de mécontentement d'"Israël" pour l'attitude laxiste de la Suisse envers l'Iran".
Parallèlement, le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué la diplomate actuellement en charge de l'ambassade suisse à Tel-Aviv, Monika Schmutz-Kirgoz, pour lui faire part de sa protestation.
Le président iranien, connu pour avoir qualifié à plusieurs reprises l'Holocauste de "mythe", doit prononcer un discours lundi après-midi au siège des Nations unies de Genève, lieu de la conférence.
M.Ahmadinejad a déclaré que "l'idéologie et le régime sioniste étaient les porte-drapeaux du racisme".
Arrivé dimanche à Genève, il a rencontré dans la soirée le président Hans-Rudolf Merz.
Rappelons que dimanche soir, l'Allemagne est venue s'ajouter à la liste des pays qui seront absents. Le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a toutefois promis que l'Allemagne serait une "observatrice très attentive du
déroulement de la Conférence", et n'a pas exclu "de reprendre une participation active un peu plus tard".
La Pologne aussi ne participera pas à la Conférence. Selon le ministère polonais des Affaires étrangères, "toute annonce visant à introduire des thèmes antisémites provoque particulièrement notre opposition".
"Israël" et le Canada ont, quant à eux, fait savoir de longue date qu'ils ne seraient pas présents et l'Italie leur avait emboîté le pas début mars.
Les Pays-Bas et l'Australie redoutent ouvertement que la réunion ne soit l'occasion d'attaques soi-disant "antisémites" et par conséquent déplaire aux Etats-Unis et à "Israël".
Notons que la plupart des pays occidentaux butent sur le projet de déclaration finale - élaboré par les diplomates, qui semblaient avoir obtenu un consensus - s'inquiétant d'atteintes à la liberté d'expression.
Le document, entériné vendredi par le comité préparatoire de la conférence, ne fait pourtant plus mention d'"Israël" ni de la diffamation des religions, tandis que le paragraphe sur la mémoire de l'Holocauste était maintenu contre l'avis de l'Iran.
Durban II : Ban

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s'est dit "déçu" lundi de l'absence de certains pays, dont les Etats-Unis, à la Conférence sur le racisme dite de "Durban II", qui s'est ouverte à Genève.
"Je suis profondément déçu (...). Certaines nations, qui de droit devaient aider à tracer la voie vers un futur meilleur, ne sont pas là", a déclaré M. Ban dans son allocution d'ouverture au Palais des Nations.
"Hors de ces murs, des groupes d'intérêt de nombreuses obédiences politiques et idéologiques se sont opposés dans un climat d'acrimonie. Eux aussi devraient être avec nous, et parler", a-t-il ajouté.
Pour M. Ban, la conférence, qui doit assurer le suivi de celle tenue en 2001 en Afrique du Sud, devait être placée sous le signe d'une "nouvelle ère de multilatéralisme" et se caractériser par "moins de confrontation et plus de dialogue, moins d'idéologie et plus de compréhension mutuelle".
Car "aucune société n'est immunisée" contre le racisme, qu'elle soit riche ou pauvre", a encore déploré le secrétaire général.
Le racisme peut se manifester de manière moins formelle "comme l'antisémitisme (...) ou plus récemment l'+Islamophobie+", a-t-il ajouté.
Avant la conférence, M. Ban avait en outre "condamné le déni du soi-disant "Holocauste et ceux qui minimisent son importance", dans un communiqué.
La Conférence de l'ONU "contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui lui est associée", a été marquée avant même son
ouverture par la défection ce week-end de plusieurs pays occidentaux alliés à "Israel" et les craintes du discours prévu du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
"Je suis profondément déçu (...). Certaines nations, qui de droit devaient aider à tracer la voie vers un futur meilleur, ne sont pas là", a déclaré M. Ban dans son allocution d'ouverture au Palais des Nations.
"Hors de ces murs, des groupes d'intérêt de nombreuses obédiences politiques et idéologiques se sont opposés dans un climat d'acrimonie. Eux aussi devraient être avec nous, et parler", a-t-il ajouté.
Pour M. Ban, la conférence, qui doit assurer le suivi de celle tenue en 2001 en Afrique du Sud, devait être placée sous le signe d'une "nouvelle ère de multilatéralisme" et se caractériser par "moins de confrontation et plus de dialogue, moins d'idéologie et plus de compréhension mutuelle".
Car "aucune société n'est immunisée" contre le racisme, qu'elle soit riche ou pauvre", a encore déploré le secrétaire général.
Le racisme peut se manifester de manière moins formelle "comme l'antisémitisme (...) ou plus récemment l'+Islamophobie+", a-t-il ajouté.
Avant la conférence, M. Ban avait en outre "condamné le déni du soi-disant "Holocauste et ceux qui minimisent son importance", dans un communiqué.
La Conférence de l'ONU "contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui lui est associée", a été marquée avant même son
ouverture par la défection ce week-end de plusieurs pays occidentaux alliés à "Israel" et les craintes du discours prévu du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.