-
L'imam d'al-Aqsa dénonce l'apathie des Arabes face aux crimes israéliens contre les palestiniens
-
Appel d'un franc maçon #gilets jaunes (3 vidéos)
-
Quelque chose de vraiment grave est en préparation contre les Palestiniens à Gaza
-
I HAD A DREAM / Ch. Cros Houplon / Mister com tribute TRUST
-
Les proscrits et les aristocrates

210 millions personnes, soit 5 % de la population mondiale, ont déjà testé une ou plusieurs drogues. 200 000 personnes meurent chaque année des suites de leur dépendance aux stupéfiants. Ces statistiques ont été publiées dans un rapport de l'ONU la veille de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues.
La lutte contre la propagation des stupéfiants est menée au moins depuis un siècle. En février 1909, la Commission internationale de l'opium à Shanghai a réuni 13 pays, dont la Russie, pour chercher des solutions pour mettre fin à l'exportation des drogues asiatiques. Une convention a été mise au point, définissant le terme de drogues et motivant la lutte de la communauté mondiale contre leur dissémination. Trois ans plus tard apparaissait la convention de La Haye.
Depuis, beaucoup de conventions et autres textes internationaux ont été signés, en l'absence néanmoins de progrès évident dans cette direction. Au contraire, au cours du XXe siècle les drogues se sont propagées dans le monde entier et les stupéfiants synthétiques ont vu le jour. Les pays exportateurs ont changé. « Maintenant le plus gros exportateur est l'Afghanistan », note Viktor Ivanov, chef du Service fédéral russe de contrôle des drogues.
« L'Afghanistan reste le monopoliste dans la production de stupéfiants. Plus de 90 % de l'héroïne est d'origine afghane. Cette production dépasse de deux fois tout le volume du trafic de drogues d'il y a 10 ans », affirme Viktor Ivanov.
« Le problème du trafic de drogues en Afghanistan restera longtemps un problème pour la communauté internationale, même après le retrait des troupes américaines », estime Alexandre Mikhaïlov, membre du Conseil de Russie pour la politique extérieure et pour la défense.
« Il nous restera leur héritage. C'est l'économie ruinée de l'Afghanistan, les centres non-liquidés du terrorisme international, la participation des Talibans à la production de drogues », note Alexandre Mikhaïlov.
La menace à la communauté mondiale ne pointe pas du doigt seulement l'Afghanistan. Les pays du Triangle d'or (Birmanie, Laos, Thaïlande) produisent chaque année 2 500 tonnes de matière pour fabriquer 250 tonnes d'héroïne. Plus de 100 tonnes d'opium sont fabriquées en Amérique latine : au Pérou, en Colombie et en Bolivie. Cette industrie rapporte beaucoup : le chiffre d'affaires du trafic est évalué à 500 milliards de dollars.
Pour parvenir à lutter contre le trafic de stupéfiants, la Russie appelle à la création de la coalition anti-drogue internationale et à l'assignation, au niveau de l'ONU, d'une importance globale à la lutte contre cette menace, comme cela avait été fait avec le terrorisme et la piraterie. D'autant plus que l'argent du trafic de drogues sert à financer les terroristes en Afghanistan et au Pakistan.