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Monsieur Berlusconi est un néo fasciste libéral. Par le passé, il a déjà compté dans son alliance politique le parti extrémiste de la petite-fille de Mussolini. Personne ne sait comment il a accumulé sa fortune et ses démêlés avec la justice sont innombrables et interminables. Pour s'en sortir, il a fait voter une loi qui le laisse en liberté, les mains libres pour d'autres actions.
Le personnage est considéré, malgré ses responsabilité électives comme non fréquentable par de nombreux responsables politiques d'Europe. Mais c'est un « copain » de Bush : il a soutenu la destruction de l'Irak et la mort de centaines de milliers de civils sans raison valable, sur la base de simples mensonges ; il y a envoyé des troupes, puis il les en a retirées lorsque le prix à payer fut devenu trop lourd.
Il a promis de nettoyer la ville de Naples. Il a commencé, mais six mois après, cela n'est toujours pas fini : on dit qu'il n'a pas trouvé d'accord final avec la maffia locale.
Il a voulu empêcher Air France de racheter des parts de la compagnie Alitalia ; il a réuni des amis industriels pour « une solution nationale ». Celle-ci s'est avérée être une entente entre requins pour dévorer les salariés de l'entreprise : Monsieur Berlusconi voulait réserver le « gâteau » à ses amis. Les employé de Alitalia s'y sont opposés et l'opération a échoué.
Voilà le personnage ; voilà le poids et l'intérêt général de ses affirmations.
Comment est Monsieur Ahmadinejad, président de l'Iran ?
C'est un homme pieux. C'est son affaire personnelle.
On peut partager ou ne pas partager sa religion et sa foi. On peut être croyant ou non croyant.
Mais on doit reconnaître que cet homme a défendu courageusement son pays lorsqu'il fut attaqué par le fou Saddam Hussein lorsque, poussé par les métropoles impérialistes, celui-ci a trouvé opportun d'envahir l'Iran, en rupture avec l'accord d'Alger qui avait établi la paix entre les deux pays. Ahmadinejad est donc un patriote courageux puisqu'il a combattu dans un corps de volontaires.
Monsieur Ahmadinejad est un homme simple, modeste, sans prétention ni l'ego de vedette de cinéma de beaucoup de nos dirigeants avides de célébrité, de fastes et de spectacles.
On parle souvent de lui dans les informations télévisées ; il a fait l'objet de plusieurs reportages de audiovisuels. On le voit aller et venir, parler avec les gens, recevoir chez lui, dans sa modeste maison en ville. Il n'est pas « bling-bling ». Quand il parle, il n'est pas souvent entouré de jeunes belles femmes comme le fait Berlusconi qui a récemment pris pour ministre une ex-femme de petite vertu dont on ne voudrait pas comme mère de nos enfants. Pourtant, Monsieur Ahmadinejad pourrait lui aussi profiter de l'avantage de sa fonction présidentielle : le pouvoir est comme une lampe qui attire les papillons de nuit.
Certains préfèrent le flamboyant président Italien, ses airs de gigolo et son esbroufe. S'il s'agissait de choisir un comédien pour un film, ou quelqu'un pour travailler dans le show-biz, moi aussi je le sélectionnerais. Mais, pour le poste de chef de l'Exécutif d'un pays, je préfère un homme comme Monsieur Ahmadinejad.
Venons-en au fait principal de cet article : la position de Monsieur Ahmadinejad et de l'Iran relativement à l'existence d'Israël.
L'Italie demande à Monsieur Ahmadinejad de respecter toutes les nations et toutes les cultures. De quelle nation s'agit-il en parlant d'Israël ? De quelle culture ?
Il s'agit bien sûr dans l'esprit de Berlusconi de la nation et de la culture d'Israël et son intervention devant une délégation de sionistes. Et il avait en vue les déclarations du président iranien selon lesquelles l'État d'Israël doit disparaître et disparaîtra tôt ou tard. Berluconi avait en vue aussi la position de l'État iranien qui s'est engagé à ne jamais reconnaître la légitimité de l'existence d'Israël parce que créé artificiellement piétinant les droits les plus fondamentaux du peuple palestinien.
Mais au moins, Monsieur Berlusconi savait-il de quoi il parlait ?
Ma réponde est non.
Il croit parler de l nation israélienne ; il n'y en a pas. Il n'y a pas de Juifs dans d'Israël réel : il y a des Ashkénazes, des Séfarades, des Russes, quelques Américains, des Ethiopiens. Le tout est organisé en une pyramide des pouvoirs et des droits. Et en dessous de cette structure sociologique, il y a les Arabes, les Musulmans grâce à l'exploitation et à la domination desquels tient toute la construction. Le seul ciment qui fait tenir cet ensemble hétéroclite est que tous ces groupes d'immigrants ont un ennemi commun, le propriétaire légitime de ces terres, le peuple palestinien.
Cette spoliation dure depuis soixante années et elle n'a toujours pas enfanté une nation. Elle n'a pas généré une culture commune. Soixante années après la création de la chimère de droit internationale qu'est Israël, des intellectuels honnêtes nés dans la partie colonisatrice, annexionniste de la population, n'arrive pas à trouver les fondements d'un « peuple juif », d'une nation juive, d'une culture juive. Il est facile de citer les courants religieux israélites qui en terre de Palestine nient la légitimité de l'existence d'Israël. Je citerai Monsieur Shlomo Sand, enseignant d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv. Il parle d'un domaine qu'il connaît bien ; il a fait ses études à Paris, dans une institution prestigieuse, l'École Pratique des Hautes Études (EPHE). Il vient d'écrire un livre plein de malaise mais aussi de courage intellectuel dont le titre est : « comment le peuple juif fut inventé » et publié récemment chez Fayard.
Le titre exprime bien l'idée que la base même du sionisme, de la création d'Israël étaient toutes deux fausses. En théorie et donc en droit international.
Il exprime l'idée qu'un État démocratique ne peut pas être préférentiellement « Juif » ou « Gaulois » ou autre ; il doit être l'État de tous ses citoyens à égalité. Sinon, c'est une groupe humain prédateur (criminel) qui domine, exploite une autre peuple par le feu et par le sang. Le fait de s'octroyer sois-même ou par ses complices le qualificatif de « démocratie » est un leurre au même titre que les démocraties esclavagistes grecque ou romaine.
Par exemple, le Président actuel d'Israël s'il n'avait pas eu des parents aventureux, aurait été le citoyen paisible du Bélarus. Son destin fut de faire assassiner des milliers de Palestiniens pour leur arracher leurs terres et les mettre en état de sous-citoyens. Il s'en est enrichi et il est le président d'un État. Son prédécesseur a dû démissionner parce que c'était un voleur. Le Premier ministre actuel d'Israël est reconnu comme un escroc et un corrompu. Il démissionne. Le Premier ministre précédent, Monsieur Sharon est mort avant que des procès intentés contre lui aboutissent. Nous avons là un État construit de bric et de broc à partir d'aventuriers prêts à tous les crimes qui ont entraîné des millions de personnes choquées par l'abomination de la Shoah. Ces aventuriers – les dirigeants – sont arrivés les mains vides, pauvres et ambitieux pour s'enrichir. Et ils se sont enrichis de la sorte avec le malheur des Palestiniens. Les Européens encore mal guéris de leur racisme anti-juif séculaire ont trouvé là l'occasion de se séparer de leurs Juifs tout en se donnant bonne conscience... sur le dos des indigènes Palestiniens. Puis l'enjeu un pétrole du Moyen-Orient attirait les convoitise des États les plus puissants de l'après-guerre, l'URSS de Staline en premier lieu, ensuite les USA, la Grande Bretagne de l'époque, la France de Léon Blum.
La création d'Israël ne fut la conséquence de la découverte subite d'une Nation oubliée de l'histoire ou de la volonté de renvoyer chez eux des émigrés de la Première ou de la Seconde guerre mondiale. Ce fut un complot d'intérêts honteux, inavouables, parfois contradictoires dont le point commun était le non prise en compte des intérêts et des droits inaliénable du peuple palestinien.
Cela n'était possible que dans le cadre d'une ONU naissant sur les débris de la Société des nations, et encore profondément imprégnée de la pensée colonialiste et raciste. Une ONU au service des vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale et où n'étaient représentés qu'à peine trente peuples de la terre. C'était l'ONU des colonies, des empires, des indigènes, des métropoles où les « Blancs » avaient accès à des bus interdits aux gens de couleur, où des quartiers étaient réservés aux « Occidentaux ». Le droit de vote, le droit à une éducation, à la santé, le droit de propriété n'en parlons pas.
Cette ONU-là, c'était la honte de l'humanité. Et de ses intrigues, de ses calculs infâmes, de ses flancs est né la chimère de droit international qu'est l'État d'Israël.
Soixante années après cette naissance, cet État, faute de légitimité historique (je ne parle pas de la légitimité mythologique issue des temps bibliques) ne se trouve pas encore de légitimité interne. Il est toujours économiquement non viable sans l'apport financier de millions de Juifs qui refusent pourtant d'y vivre. Et aussi sans l'apport financier d'États commanditaires au service desquels il mène une politique agressive dans la région.
Soixante années d'existence de fait et soixante années de guerre sans que quiconque puisse en voir la fin. Cela signifie bien que tôt ou tard, cet État disparaîtra ; il se dissoudra certainement de lui-même parce que son solde migratoire est négatif : il y a plus de Juifs qui quitte ce pays que de Juifs qui viennent s'y installer ; les plus grandes villes juives dans le monde ne sont pas en Israël. Les Juifs vivant dans les différents pays du monde s'y trouvent bien et ils y sont en général bien perçus par leurs compatriotes.
Imaginer installer un îlot de colons agressifs dans un océan démographique arabo-musulman, c'est de la folie en termes stratégiques. La construction d'une ridicule muraille de Chine en Palestine, la possession de la bombe atomique ne règle aucun problème et n'apporte aucune sécurité à cet État né d'une manipulation politique équivalente à une manipulation génétique ratée. Tôt ou tard, se formera une coalition de pays, de peuples qui sera écœurée par la barbarie de cet État maintes fois condamné par l'Assemblée Générale de l'ONU, par les instances de l'ONU en charge de la protection des droits de l'homme et Israël disparaîtra. Comme ont disparu avant lui la République Démocratique Allemande, la Yougoslavie et bien d'autres fictions de politiques internationales.
La RDA a sombré sans qu'aucune balle soit tirée. La Yougoslavie dans le cadre de guerres civiles sanglantes. Les peuples de l'ex-RDA, de l'ex-Yougoslavie sont heureux de ces disparitions.
Quel sera le destin d'Israël ? Disparition par changement pacifique ou dans un conflit armé ?
Cela dépend de la sagesse et de la prévoyance de ses dirigeants.
C'est cela que voulait exprimer le président d'Iran. C'est pour cela que son pays est mis à l'index, que l'on veut interdire à son peuple de maîtriser les technologies avancées de noter siècle. Mais l'Iran est peuple de soixante millions d'habitants, capable de construire des satellites, des fusées, de maîtriser l'énergie atomique pour la production d'électricité, pour les soins médicaux ; il vend des voitures, des camions à l'étranger. Il construit de petits avions civil, des drones militaires.
Il a un pays que la nature a richement doté de matières premières.
Depuis Mossadegh qui n'était pas un dirigeant issu du clergé religieux, les USA ont des vues sur les richesses de ce pays. Et en plus, ce pays refuse de baisser la tête devant Israël comme le font certaines dynasties arabes ou certains pouvoirs de pays musulmans contrôlés par les USA.
Voilà la véritable origine de l'agressivité du « mis en cause dans des affaires juridiques », Monsieur Berlusconi à l'endroit du président iranien. Monsieur Berlusconi ne savait de quoi il parlait parce qu'il ne veut pas savoir, parce que, sur cette question, c'est un obscurantiste, un démagogue.
Voilà pourquoi j'affirme fortement que Monsieur Ahmadinejad a raison contre Monsieur Berlusconi, ses commanditaires et ses maîtres à penser : l'existence d'Israël n'a aucune légitimité ; cet État est une chimère de droit de international, il doit disparaître et il disparaîtra plus tôt qu'on le croit.
Le personnage est considéré, malgré ses responsabilité électives comme non fréquentable par de nombreux responsables politiques d'Europe. Mais c'est un « copain » de Bush : il a soutenu la destruction de l'Irak et la mort de centaines de milliers de civils sans raison valable, sur la base de simples mensonges ; il y a envoyé des troupes, puis il les en a retirées lorsque le prix à payer fut devenu trop lourd.
Il a promis de nettoyer la ville de Naples. Il a commencé, mais six mois après, cela n'est toujours pas fini : on dit qu'il n'a pas trouvé d'accord final avec la maffia locale.
Il a voulu empêcher Air France de racheter des parts de la compagnie Alitalia ; il a réuni des amis industriels pour « une solution nationale ». Celle-ci s'est avérée être une entente entre requins pour dévorer les salariés de l'entreprise : Monsieur Berlusconi voulait réserver le « gâteau » à ses amis. Les employé de Alitalia s'y sont opposés et l'opération a échoué.
Voilà le personnage ; voilà le poids et l'intérêt général de ses affirmations.
Comment est Monsieur Ahmadinejad, président de l'Iran ?
C'est un homme pieux. C'est son affaire personnelle.
On peut partager ou ne pas partager sa religion et sa foi. On peut être croyant ou non croyant.
Mais on doit reconnaître que cet homme a défendu courageusement son pays lorsqu'il fut attaqué par le fou Saddam Hussein lorsque, poussé par les métropoles impérialistes, celui-ci a trouvé opportun d'envahir l'Iran, en rupture avec l'accord d'Alger qui avait établi la paix entre les deux pays. Ahmadinejad est donc un patriote courageux puisqu'il a combattu dans un corps de volontaires.
Monsieur Ahmadinejad est un homme simple, modeste, sans prétention ni l'ego de vedette de cinéma de beaucoup de nos dirigeants avides de célébrité, de fastes et de spectacles.
On parle souvent de lui dans les informations télévisées ; il a fait l'objet de plusieurs reportages de audiovisuels. On le voit aller et venir, parler avec les gens, recevoir chez lui, dans sa modeste maison en ville. Il n'est pas « bling-bling ». Quand il parle, il n'est pas souvent entouré de jeunes belles femmes comme le fait Berlusconi qui a récemment pris pour ministre une ex-femme de petite vertu dont on ne voudrait pas comme mère de nos enfants. Pourtant, Monsieur Ahmadinejad pourrait lui aussi profiter de l'avantage de sa fonction présidentielle : le pouvoir est comme une lampe qui attire les papillons de nuit.
Certains préfèrent le flamboyant président Italien, ses airs de gigolo et son esbroufe. S'il s'agissait de choisir un comédien pour un film, ou quelqu'un pour travailler dans le show-biz, moi aussi je le sélectionnerais. Mais, pour le poste de chef de l'Exécutif d'un pays, je préfère un homme comme Monsieur Ahmadinejad.
Venons-en au fait principal de cet article : la position de Monsieur Ahmadinejad et de l'Iran relativement à l'existence d'Israël.
L'Italie demande à Monsieur Ahmadinejad de respecter toutes les nations et toutes les cultures. De quelle nation s'agit-il en parlant d'Israël ? De quelle culture ?
Il s'agit bien sûr dans l'esprit de Berlusconi de la nation et de la culture d'Israël et son intervention devant une délégation de sionistes. Et il avait en vue les déclarations du président iranien selon lesquelles l'État d'Israël doit disparaître et disparaîtra tôt ou tard. Berluconi avait en vue aussi la position de l'État iranien qui s'est engagé à ne jamais reconnaître la légitimité de l'existence d'Israël parce que créé artificiellement piétinant les droits les plus fondamentaux du peuple palestinien.
Mais au moins, Monsieur Berlusconi savait-il de quoi il parlait ?
Ma réponde est non.
Il croit parler de l nation israélienne ; il n'y en a pas. Il n'y a pas de Juifs dans d'Israël réel : il y a des Ashkénazes, des Séfarades, des Russes, quelques Américains, des Ethiopiens. Le tout est organisé en une pyramide des pouvoirs et des droits. Et en dessous de cette structure sociologique, il y a les Arabes, les Musulmans grâce à l'exploitation et à la domination desquels tient toute la construction. Le seul ciment qui fait tenir cet ensemble hétéroclite est que tous ces groupes d'immigrants ont un ennemi commun, le propriétaire légitime de ces terres, le peuple palestinien.
Cette spoliation dure depuis soixante années et elle n'a toujours pas enfanté une nation. Elle n'a pas généré une culture commune. Soixante années après la création de la chimère de droit internationale qu'est Israël, des intellectuels honnêtes nés dans la partie colonisatrice, annexionniste de la population, n'arrive pas à trouver les fondements d'un « peuple juif », d'une nation juive, d'une culture juive. Il est facile de citer les courants religieux israélites qui en terre de Palestine nient la légitimité de l'existence d'Israël. Je citerai Monsieur Shlomo Sand, enseignant d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv. Il parle d'un domaine qu'il connaît bien ; il a fait ses études à Paris, dans une institution prestigieuse, l'École Pratique des Hautes Études (EPHE). Il vient d'écrire un livre plein de malaise mais aussi de courage intellectuel dont le titre est : « comment le peuple juif fut inventé » et publié récemment chez Fayard.
Le titre exprime bien l'idée que la base même du sionisme, de la création d'Israël étaient toutes deux fausses. En théorie et donc en droit international.
Il exprime l'idée qu'un État démocratique ne peut pas être préférentiellement « Juif » ou « Gaulois » ou autre ; il doit être l'État de tous ses citoyens à égalité. Sinon, c'est une groupe humain prédateur (criminel) qui domine, exploite une autre peuple par le feu et par le sang. Le fait de s'octroyer sois-même ou par ses complices le qualificatif de « démocratie » est un leurre au même titre que les démocraties esclavagistes grecque ou romaine.
Par exemple, le Président actuel d'Israël s'il n'avait pas eu des parents aventureux, aurait été le citoyen paisible du Bélarus. Son destin fut de faire assassiner des milliers de Palestiniens pour leur arracher leurs terres et les mettre en état de sous-citoyens. Il s'en est enrichi et il est le président d'un État. Son prédécesseur a dû démissionner parce que c'était un voleur. Le Premier ministre actuel d'Israël est reconnu comme un escroc et un corrompu. Il démissionne. Le Premier ministre précédent, Monsieur Sharon est mort avant que des procès intentés contre lui aboutissent. Nous avons là un État construit de bric et de broc à partir d'aventuriers prêts à tous les crimes qui ont entraîné des millions de personnes choquées par l'abomination de la Shoah. Ces aventuriers – les dirigeants – sont arrivés les mains vides, pauvres et ambitieux pour s'enrichir. Et ils se sont enrichis de la sorte avec le malheur des Palestiniens. Les Européens encore mal guéris de leur racisme anti-juif séculaire ont trouvé là l'occasion de se séparer de leurs Juifs tout en se donnant bonne conscience... sur le dos des indigènes Palestiniens. Puis l'enjeu un pétrole du Moyen-Orient attirait les convoitise des États les plus puissants de l'après-guerre, l'URSS de Staline en premier lieu, ensuite les USA, la Grande Bretagne de l'époque, la France de Léon Blum.
La création d'Israël ne fut la conséquence de la découverte subite d'une Nation oubliée de l'histoire ou de la volonté de renvoyer chez eux des émigrés de la Première ou de la Seconde guerre mondiale. Ce fut un complot d'intérêts honteux, inavouables, parfois contradictoires dont le point commun était le non prise en compte des intérêts et des droits inaliénable du peuple palestinien.
Cela n'était possible que dans le cadre d'une ONU naissant sur les débris de la Société des nations, et encore profondément imprégnée de la pensée colonialiste et raciste. Une ONU au service des vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale et où n'étaient représentés qu'à peine trente peuples de la terre. C'était l'ONU des colonies, des empires, des indigènes, des métropoles où les « Blancs » avaient accès à des bus interdits aux gens de couleur, où des quartiers étaient réservés aux « Occidentaux ». Le droit de vote, le droit à une éducation, à la santé, le droit de propriété n'en parlons pas.
Cette ONU-là, c'était la honte de l'humanité. Et de ses intrigues, de ses calculs infâmes, de ses flancs est né la chimère de droit international qu'est l'État d'Israël.
Soixante années après cette naissance, cet État, faute de légitimité historique (je ne parle pas de la légitimité mythologique issue des temps bibliques) ne se trouve pas encore de légitimité interne. Il est toujours économiquement non viable sans l'apport financier de millions de Juifs qui refusent pourtant d'y vivre. Et aussi sans l'apport financier d'États commanditaires au service desquels il mène une politique agressive dans la région.
Soixante années d'existence de fait et soixante années de guerre sans que quiconque puisse en voir la fin. Cela signifie bien que tôt ou tard, cet État disparaîtra ; il se dissoudra certainement de lui-même parce que son solde migratoire est négatif : il y a plus de Juifs qui quitte ce pays que de Juifs qui viennent s'y installer ; les plus grandes villes juives dans le monde ne sont pas en Israël. Les Juifs vivant dans les différents pays du monde s'y trouvent bien et ils y sont en général bien perçus par leurs compatriotes.
Imaginer installer un îlot de colons agressifs dans un océan démographique arabo-musulman, c'est de la folie en termes stratégiques. La construction d'une ridicule muraille de Chine en Palestine, la possession de la bombe atomique ne règle aucun problème et n'apporte aucune sécurité à cet État né d'une manipulation politique équivalente à une manipulation génétique ratée. Tôt ou tard, se formera une coalition de pays, de peuples qui sera écœurée par la barbarie de cet État maintes fois condamné par l'Assemblée Générale de l'ONU, par les instances de l'ONU en charge de la protection des droits de l'homme et Israël disparaîtra. Comme ont disparu avant lui la République Démocratique Allemande, la Yougoslavie et bien d'autres fictions de politiques internationales.
La RDA a sombré sans qu'aucune balle soit tirée. La Yougoslavie dans le cadre de guerres civiles sanglantes. Les peuples de l'ex-RDA, de l'ex-Yougoslavie sont heureux de ces disparitions.
Quel sera le destin d'Israël ? Disparition par changement pacifique ou dans un conflit armé ?
Cela dépend de la sagesse et de la prévoyance de ses dirigeants.
C'est cela que voulait exprimer le président d'Iran. C'est pour cela que son pays est mis à l'index, que l'on veut interdire à son peuple de maîtriser les technologies avancées de noter siècle. Mais l'Iran est peuple de soixante millions d'habitants, capable de construire des satellites, des fusées, de maîtriser l'énergie atomique pour la production d'électricité, pour les soins médicaux ; il vend des voitures, des camions à l'étranger. Il construit de petits avions civil, des drones militaires.
Il a un pays que la nature a richement doté de matières premières.
Depuis Mossadegh qui n'était pas un dirigeant issu du clergé religieux, les USA ont des vues sur les richesses de ce pays. Et en plus, ce pays refuse de baisser la tête devant Israël comme le font certaines dynasties arabes ou certains pouvoirs de pays musulmans contrôlés par les USA.
Voilà la véritable origine de l'agressivité du « mis en cause dans des affaires juridiques », Monsieur Berlusconi à l'endroit du président iranien. Monsieur Berlusconi ne savait de quoi il parlait parce qu'il ne veut pas savoir, parce que, sur cette question, c'est un obscurantiste, un démagogue.
Voilà pourquoi j'affirme fortement que Monsieur Ahmadinejad a raison contre Monsieur Berlusconi, ses commanditaires et ses maîtres à penser : l'existence d'Israël n'a aucune légitimité ; cet État est une chimère de droit de international, il doit disparaître et il disparaîtra plus tôt qu'on le croit.