PressTV Français | 27/08/2019 | 3366 vues
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Le préfet de police de Paris n'est «pas dans le même camp» que les Gilets jaunes 18/11/2019Répliquant devant les caméras, place d'Italie à Paris, à une femme au lendemain de l'acte 53 des Gilets jaunes, le préfet de police Didier Lallement lui a dit qu'ils ne se trouvaient «pas dans le même camp». Médias et politiques réagissent. Le 17 novembre, au lendemain d'affrontements violents sur la place d'Italie à Paris, entre forces de l'ordre et manifestants lors de l'acte 53 des Gilets jaunes, une femme présentée par BFMTV comme une Parisienne explique au préfet de police de Paris, Didier Lallement : «Oui je suis Gilet jaune», ce à quoi le haut-fonctionnaire passe son chemin en répliquant, sans la regarder : «Nous ne sommes pas dans le même camp, Madame.»
La séquence a été isolée, reprise sur les réseaux sociaux et âprement commentée par des personnalités médiatiques et politiques. A quels camps supposément opposés le préfet fait-il allusion ? Le député de la France insoumise, Alexis Corbière a notamment relevé sur Twitter : «Les propos du préfet Lallement sont intolérables mais révélateurs. Il n'est pas un préfet au service de l'intérêt général, mais un militant pour qui cette citoyenne n'est pas dans le "même camp" que lui.»
Sur Twitter, les journalistes David Dufresne et Pierre Jacquemain ont renvoyé au code de déontologie de la police nationale, mais si le préfet de police de Paris dirige bien les effectifs parisiens et de petite couronne, c'est plutôt à la jurisprudence concernant le devoir de réserve des fonctionnaires qu'il faudrait renvoyer, car celui-ci s'impose à tous les agents publics et pèse sur eux d'autant plus lourdement qu'ils occupent un poste hiérarchique élevé, notamment les ambassadeurs et les préfets. Lallement, dans «le camp» de Macron ? Interrogé par RT France, l'ancien commandant de police, Jean-Pierre Colombies, s'est inquiété du fait que la relation entre la police et la citoyenneté était remise en cause par le domaine du politique : «Castaner devrait démissionner car il en rajoute avec ses déclarations, notamment lorsqu'il brandit des sondages favorables à la police le 17 novembre. Les syndicats de police majoritaires devraient demander sa démission car il utilise l'institution pour masquer le divorce entre les citoyens et cette politique. S'il y a une fracture aujourd'hui, c'est entre ce pouvoir et les Français.» L'ancien policier estime également que le gouvernement et le préfet devraient mieux prendre en compte les demandes des manifestants : «Les Gilets jaunes, ça continue, un an après le début de cette crise, alors il faut prendre acte qu'il y a un vrai problème, que ce pouvoir politique est déconnecté et qu'il ne fait même pas un petit peu semblant d'aimer un peuple qu'il ne connaît pas, à l'évidence. Ce gouvernement ne fait preuve d'aucune empathie, il n'en est pas capable. Macron n'a pas de colonne vertébrale philosophique parce que c'est simplement un banquier ultralibéral, mais en tant que préfet, Didier Lallement ne devrait pas se trouver dans "le camp" d'Emmanuel Macron, il devrait toujours être dans celui de l'intérêt général.» https://francais.rt.com/france/68075-prefet-police-paris-n-est-pas-dans-le-meme-camp-que-les-gilets-jaunes Nouveau commentaire :
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