
Rencontre entre le Pape et Mottaki en 2008
Leila Mazboudi
Plus encore, son porte-parole, le père Federico Lombardi, s'est abstenu de tout commentaire sur l'attitude des délégations européennes sorties de la salle, se bornant à indiquer que ces pays étaient "libres" de leur choix.
Dimanche, le pape Benoît XVI avait qualifié "d'importante" la conférence de Genève, adressant "ses vœux sincères pour que les délégués (...) travaillent ensemble, dans un esprit de dialogue et d'écoute réciproque à la fin de toute forme de racisme et de discrimination"
Ceci qui avait offusqué le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, qui s'est empressé lundi de la critiquer, jugeant "préoccupant" que le pape "exalte" une déclaration finale qui contient "des phrases agressives de type antisémite".
Sachant que l'entité sioniste avait mobilisé toute sa machine médiatique et de relations publiques pour torpiller cette conférence. Lors de sa première réunion, tenue en 2001 à Johannesburg, le communiqué final l'a qualifié de régime d'apartheid.