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Selon un sondage réalisé par "OpinionWay", diffusé dimanche, Nicolas Sarkozy perd sept points, pour tomber à 31% de satisfaction. C'est son plus bas score, pour ce baromètre, depuis son élection à la présidence, en 2007. Désormais, 64 % des Français sont mécontents de l'action du chef de l'Etat. Le Premier ministre François Fillon perd, quant à lui, neuf points, à 39% de satisfaction, passant, pour la première fois, depuis son arrivée, à Matignon, au-dessus de la barre de 50 % de mécontents. A la question "quel serait le meilleur candidat de la droite, en 2012, si Nicolas Sarkozy ne se représente pas", l'actuel Premier ministre arrive, néanmoins, en tête avec 38 % des suffrages, devant Dominique de Villepin (23 %) et Alain Juppé (20%). A noter que l’UMP, le parti au pouvoir, a subi une grande défaite aux récentes élections régionales, ne pouvant remporter que deux des 22 régions du pays. La France se trouve, actuellement, dans une mauvaise situation économique, du jamais vu, depuis la seconde guerre mondiale. Le taux de chômage ne cesse de croître et l’emploi est devenu la principale préoccupation des Français. Et c’est dans un tel contexte que Sarkozy envisage de procéder à la réforme des retraites, visant, surtout, à augmenter l’âge de la retraite, projet auquel est opposée, à en juger par les sondages, la majorité des Français. Ceci dit, les sociétés d’assurance et les fonds de retraite soutiennent ce projet de réforme, car la hausse de l’espérance de vie et la baisse de la main d’œuvre ont perturbé l’équilibre entre les retraités et les personnes actives. Or, l’augmentation de l’âge de la retraite est l’un des moyens, à court terme, de réduire les coûts des sociétés d’assurance et des fonds de retraite. Cependant, en raison de l’opposition de la majorité des Français, Nicolas Sarkozy est confronté à un grand défi, pour réaliser la réforme du travail et de la retraite. Par ailleurs, on assiste, actuellement, à une division, au sein de la droite, et même, au sein de l’UMP. L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, et rival de Sarkozy, a annoncé la création d’un nouveau mouvement, en vue du scrutin présidentiel de 2012, tandis qu’Alain Juppé, lui aussi, ancien Premier ministre et ami de Sarkozy, a annoncé vouloir se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, si ce dernier décide de ne pas briguer un second mandat. Et tout cela intervient à un moment où la mauvaise situation économique et politique de la France a mis dans l'embarras Nicolas Sarkozy, dont les chances de remporter le futur scrutin présidentiel ne cesse de s'amenuiser de jour en jour.