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Les efforts régionaux pour résoudre la crise politique libanaise sont, une autre fois, restés stériles et cela n'est que le fruit des tergiversations du Courant pro-occidental du 14 mars, au pouvoir. Dans une telle conjoncture, le Président du parlement libanais, Nabih Berri, a décidé de prendre l'initiative, en plaidant pour la reprise des pourparlers inter-libanais. Rappelons qu'à la veille d'une énième session parlementaire prévue pour l'élection du Président libanais, il avait proposé la relance du processus du dialogue inter-libanais, concernant la composition du nouveau cabinet et l'élaboration de la nouvelle loi électorale. Après le 17ème report de la session parlementaire destinée à l'élection du nouveau Président, les députés libanais l'ont, en effet, ajournée au 22 avril. A noter que, depuis que le mandat Présidentiel d'Emile Lahoud a expiré, en novembre 2007, le Liban est sans Président.
Alors que les efforts des pays de la région pour régler la crise libanaise n'aboutissent à aucun résultat, Berri appelle les leaders de divers partis à relancer leurs dialogues, pour résoudre leurs divergences, qui sont à l'origine principale de la crise que traverse le pays du Cèdre. Auparavant, il avait précisé qu'au cas où les efforts de la Ligue arabe pour mener à terme la crise libanaise se traduiraient par un échec, il procèderait à des concertations régionales et consulterait, également, les divers courants libanais, afin de les persuader de s'asseoir, à nouveau, à la table de négociations, en vue de résoudre la crise libanaise. Pour l'heure, il s'efforce de tenir ses promesses et s'évertue dans ce sens à aplanir le terrain à la reprise du dialogue inter-libanais. Ceci étant, certaines figures de proue du Courant du 14 mars, et à leur tête, Fouad Siniora, continuent de tergiverser. Le Premier ministre a, carrément, rejeté l'initiative du Président du parlement, et cela met, une fois de plus, clairement en évidence les politiques unilatéralistes et exclusivistes du Parti du 14 mars. Dans des circonstances où le Liban est exposé au danger d'une nouvelle attaque de l'armée sioniste et alors que les menaces accrues des Sionistes mettent en danger la souveraineté libanaise, un consensus interlibanais s'avère nécessaire pour régler la crise politique que connaît le pays du Cèdre. En tout état de cause, le Courant pro-occidental du 14 mars, partisan du gouvernement de Siniora, s'emploie, pratiquement, à aggraver la crise libanaise, ce qui, finalement, sera à son détriment, car les tentatives partiales du parti au pouvoir n'auront d'autres résultats que d'affaiblir de plus en plus le pays.