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Russia Today, également sur Global Research
Le 29 avril 2009
Le 29 avril 2009
Le Mexique, à l'épicentre de l'épidémie, 2.500 personnes pourraient être infectées par le virus. Mais de ce nombre, les médecins en ont confirmé seulement que 49 cas. Sept d'entre-elles en sont mortes.
Aux États-Unis, 65 personnes sont infectées de la grippe porcine et un enfant âgé de deux ans au Texas en serait mort.
Il n’y a donc que quelques douzaines de personnes dans le monde qui ont reçu un diagnostic de grippe porcine. À ce jour, neuf pays ont confirmé des cas d'infection.
Jusqu’à présent, la Russie n'a pas de cas confirmé de grippe porcine. Les autorités ont interdit les importations de porcs et elles font du dépistage des symptômes de la grippe dans les aéroports tels que, par exemple, de la fièvre.
Les autorités de partout à travers le monde se font rassurantes à l’effet qu’il n’y a pas de raison de paniquer au sujet de la grippe porcine. Mais les craintes d'une pandémie semblent se propager plus rapidement que le virus lui-même.
Le monde moderne n'a pas connu de pandémie qui soit semblable à la propagation de la grippe espagnole du début du 20e siècle, laquelle a tué près de 40 millions de personnes.
Au cours des dernières années, la souche de grippe qui ait été la plus meurtrière fut la grippe aviaire, qui a tué plus de 60% de ceux qui l'ont attrapée. À ce jour, elle n'a pourtant tué que quelque 250 personnes à travers le monde.
Jusqu'à aujourd'hui, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas proposé de mettre des restrictions sur les voyages en vue de stopper la propagation du virus. De plus, le taux de décès de propagation [de la grippe actuelle] est relativement faible, soit 2,5%, alors qu’il était de 17% pour le SRAS et de 61% pour le tristement célèbre virus H5N1 de la grippe aviaire.
« La grippe est une maladie grave en elle-même et le CDC, le Centre de contrôle de la grippe, recense autour de 37.000 décès chaque année aux États-Unis attribuables par la grippe, » explique le Dr Simon Matskeplishvili.
Mais l'humanité semble s’engager rapidement dans des scénarios apocalyptiques dans lesquels la grippe porcine est perçue par plusieurs comme étant le prochain tueur en série mondial. De telles perceptions engendrent parfois des réactions excessives.
En 1976, un seul cas de décès causé par la grippe porcine aux États-Unis a déclenché des mesures d'urgence. Lorsque cinq soldats de Fort Dix furent tombés malades et que l’un d’entre eux en est décédé, environ 135 millions de dollars ont alors été consacrés à la vaccination. Jusqu'à 40 millions de personnes en ont reçu un, et au moins 25 personnes en sont décédées à la suite d’effets secondaires. Il n'y avait pas de foyer d’éclosion et il en a coûté la réélection au président Ford.
Aujourd'hui, les gouvernements dépensent des milliards pour endiguer la menace. La Banque mondiale a octroyé 200 millions de dollars en prêts d’urgence au Mexique alors que les États-Unis déversent de l'argent pour contrer ce virus.
Par manque de rectitude, les médias utilisent des termes tels que « foyer » et «pandémie ».
« Le jour où elle [la grippe] a été qualifiée « de pandémie », les marchés financiers ont réagi par une forte baisse de la valeur des actions dans [l’industrie du] porc. Les gens ont commencé à investir davantage dans l'or et dans les devises, soit dans le dollar US et le yen japonais. La valeur des actions des compagnies pharmaceutiques a explosé. Mais bientôt, les inquiétudes s’apaiseront lorsqu’il deviendra évident que la situation est sous contrôle, » a déclaré Aleksandr Potavin, un expert de « IT Invest ».
Parallèlement, de nombreux experts s'accordent pour dire que malgré le danger potentiel du virus, il est beaucoup trop tôt pour parler de «pandémie ».
Traduction libre de Dany Quirion pour Alter info info
Source : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=13422
Aux États-Unis, 65 personnes sont infectées de la grippe porcine et un enfant âgé de deux ans au Texas en serait mort.
Il n’y a donc que quelques douzaines de personnes dans le monde qui ont reçu un diagnostic de grippe porcine. À ce jour, neuf pays ont confirmé des cas d'infection.
Jusqu’à présent, la Russie n'a pas de cas confirmé de grippe porcine. Les autorités ont interdit les importations de porcs et elles font du dépistage des symptômes de la grippe dans les aéroports tels que, par exemple, de la fièvre.
Les autorités de partout à travers le monde se font rassurantes à l’effet qu’il n’y a pas de raison de paniquer au sujet de la grippe porcine. Mais les craintes d'une pandémie semblent se propager plus rapidement que le virus lui-même.
Le monde moderne n'a pas connu de pandémie qui soit semblable à la propagation de la grippe espagnole du début du 20e siècle, laquelle a tué près de 40 millions de personnes.
Au cours des dernières années, la souche de grippe qui ait été la plus meurtrière fut la grippe aviaire, qui a tué plus de 60% de ceux qui l'ont attrapée. À ce jour, elle n'a pourtant tué que quelque 250 personnes à travers le monde.
Jusqu'à aujourd'hui, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas proposé de mettre des restrictions sur les voyages en vue de stopper la propagation du virus. De plus, le taux de décès de propagation [de la grippe actuelle] est relativement faible, soit 2,5%, alors qu’il était de 17% pour le SRAS et de 61% pour le tristement célèbre virus H5N1 de la grippe aviaire.
« La grippe est une maladie grave en elle-même et le CDC, le Centre de contrôle de la grippe, recense autour de 37.000 décès chaque année aux États-Unis attribuables par la grippe, » explique le Dr Simon Matskeplishvili.
Mais l'humanité semble s’engager rapidement dans des scénarios apocalyptiques dans lesquels la grippe porcine est perçue par plusieurs comme étant le prochain tueur en série mondial. De telles perceptions engendrent parfois des réactions excessives.
En 1976, un seul cas de décès causé par la grippe porcine aux États-Unis a déclenché des mesures d'urgence. Lorsque cinq soldats de Fort Dix furent tombés malades et que l’un d’entre eux en est décédé, environ 135 millions de dollars ont alors été consacrés à la vaccination. Jusqu'à 40 millions de personnes en ont reçu un, et au moins 25 personnes en sont décédées à la suite d’effets secondaires. Il n'y avait pas de foyer d’éclosion et il en a coûté la réélection au président Ford.
Aujourd'hui, les gouvernements dépensent des milliards pour endiguer la menace. La Banque mondiale a octroyé 200 millions de dollars en prêts d’urgence au Mexique alors que les États-Unis déversent de l'argent pour contrer ce virus.
Par manque de rectitude, les médias utilisent des termes tels que « foyer » et «pandémie ».
« Le jour où elle [la grippe] a été qualifiée « de pandémie », les marchés financiers ont réagi par une forte baisse de la valeur des actions dans [l’industrie du] porc. Les gens ont commencé à investir davantage dans l'or et dans les devises, soit dans le dollar US et le yen japonais. La valeur des actions des compagnies pharmaceutiques a explosé. Mais bientôt, les inquiétudes s’apaiseront lorsqu’il deviendra évident que la situation est sous contrôle, » a déclaré Aleksandr Potavin, un expert de « IT Invest ».
Parallèlement, de nombreux experts s'accordent pour dire que malgré le danger potentiel du virus, il est beaucoup trop tôt pour parler de «pandémie ».
Traduction libre de Dany Quirion pour Alter info info
Source : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=13422