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Thunderbolts, professeur Irving Wolfe, 16 novembre 2009
Ce qu’apporte la science n’est ni universellement vrai ni réel, mais est créé par l'observateur et dépend de ses inclinations et instruments. En conséquence, ce n'est pas exhaustif, mais sélectionné, ce n’est pas objectif mais subjectif, et ce n’est pas monolithique, mais partiel ou partial.
Cela produit un observateur créateur d’une réalité, estime le physicien Roger Jones, dans lequel « observateur et observé... ne peuvent être séparés en composantes indépendantes, » car « l'observateur a un effet irrésistible et inaltérable sur ce qui est observé. »
D’après le physicien Arthur Mars, il en résulte que, « ce qui est perçu, c’est... les effets révélés par cette procédure, » ce sont les effets « créés par ce processus. » Cela signifie que, dès qu'il observe, le scientifique crée quelque chose de nouveau, car, comme le physicien John Wheeler l’a écrit : « L’Univers est participatif. »
L'observation scientifique est donc moins une image de la réalité qu'une sorte de miroir dans lequel se voit l'observateur ; elle fait du monde physique un produit de la conscience humaine. Pour le physicien Fred Wolf, quand nous regardons l'Univers, « C’est nous-mêmes que nous contemplons, » et pour Garry Zukav, « Nous ne pouvons pas nous éliminer du paysage... la physique est l'étude de la structure de la conscience. »
« Nous pouvons seulement voir la nature estompée par des nuages de poussière sortis de nous-mêmes, » affirme le physicien Sir James Jeans, pour qui un arc-en-ciel, par exemple, n'est pas un objet indépendant dans les cieux, mais une création subjective dans l'esprit de l'observateur : « Tout arc-en-ciel observé par l’homme est un choix de ses propres yeux... dans une réalité objective qui n'est pas du tout un arc-en-ciel. »
La création des données scientifiques résulte donc principalement de deux facteurs. D’abord, le matériel utilisé influence la manière de créer les données. Comme l’a dit John Wheeler : « Quand nous changeons d’instrument d'observation... nous obtenons... un nouveau phénomène. » Ensuite, les constructions mentales préexistantes chez l'observateur, influencent la façon d’interpréter les données. C'est pourquoi, affirme Jeans, les attributs que nous prêtons aux objets physiques ne sont que des « pièces d'habillement... drapées sur des symboles mathématiques ; ils n'appartiennent pas au monde de la réalité. »
Pour Einstein « Le temps et l’espace sont des façons par lesquelles nous pensons et non pas les conditions dans lesquelles nous vivons. » La théorie scientifique n'est de cette manière ni absolue ni correcte, mais un compromis qui nous montre, de la seule façon dont nous pouvons l’atteindre, quelque chose sur la réalité.
De même, David Bohm parle de l'énergie affluant à la fois de l'observateur et de la chose observée. « Les phénomènes sont le résultat de l'intersection... de la même réalité, » mais ils « n'ont pas de signification claire, » car ce qui est sans ambiguïté est trompeur et « l'ambiguïté est la réalité. » Ces spécialistes maintiennent qu’en sciences l'observateur est omniprésent. Cela a conduit le physicien et astronome Arthur Eddington à affirmer cette chose étonnante, qu’en science, « l'esprit a, grâce à son pouvoir sélectif, adapté le processus de la nature en... un canevas en grande partie de ses propres choix ; et dans la découverte de ce système de règles, l'esprit peut être considéré comme retrouvant dans la nature ce qu’il y avait mis. »
En science, la preuve est donc circulaire, les événements n’étant reconnus réels que s’ils se conforment à ce que nous pensons déjà. Pour Jeans, les lois de la science « sont une description, non pas de la nature, mais de nos interrogations sur la nature, » et elles « ne nous indiquent rien sur la nature, à part simplement quelque chose sur nos propres processus mentaux. »
De même, le physicien Heinz Pagels demande : « Existe-t-il des théories ici-bas ? » et répond, « Je ne le crois pas. Les théories sont des inventions, » tandis que le physicien Werner Heisenberg l’exprime bien plus simplement : « La science est faite par des hommes. »
Par ailleurs, le langage scientifique, qu’il soit mathématique ou lexical, souffre des mêmes défauts. N’étant pas naturel, c’est seulement un « moyen de représentation symbolique du monde », « un instrument dangereux à utiliser », « un symbole définissable seulement en termes d'autres symboles. » Les opinions sur la réalité n’existent donc que dans l'esprit du scientifique, et elles « n’ont pas besoin, » selon les paroles de Jeans, « de ressembler aux objets sur lesquels elles s’appliquent, » et ainsi, « ce n'est plus la nature objective elle-même, mais la nature par rapport à l'observateur humain, qui devient le sujet étudié par la physique. »
Et par-dessus tout ça, le rapport scientifique est aussi une contrefaçon, car il ne décrit pas ce qui s'est passé mais ce qui aurait dû se produire, et ne fait aucune référence aux sentiments, aux essais et aux erreurs. En général, pour les analystes qui en viennent à bout, le « document scientifique est aussi stylisé qu’un sonnet, » et sa structure « est une fiction destinée à perpétuer un mythe. » Il est aussi conditionné socialement, rongé par la personnalité et borné culturellement. C’est pour cela que Schlegel a dit que « la science est entièrement une activité humaine, » tandis que Karl Popper ajoute que, en science, « la certitude de la vérité c’est le prestige de la société [scientifique]. »
Toute étape du processus dit scientifique est colorée par le contact humain.
Ces idées ont conduit Einstein à croire que, à part la mesure de la vitesse de la lumière dans le vide, toute observation est inévitablement conditionnée par le cadre de référence de l'observateur. Elles ont mené Niels Bohr à son principe de complémentarité, (selon lequel aucune observation unique ne peut contenir toutes les manifestations possibles d'un phénomène), et Werner Heisenberg à son principe d'incertitude qui stipule que l’ensemble des propriétés d'un objet subatomique ne peuvent pas être entièrement étudiées au même moment par une seule observation.
Pour ces hommes, la connaissance scientifique est sérieusement limitée ou imaginée et subjective. Cela a conduit Eddington à douter de la réalité de ce que produit la science. Pour lui, ce qu'il appelle le « monde extérieur, » c’est un artefact humain, une structure créée en « réponse à un problème particulier, » et « nous refusons d’envisager cette terrible éventualité, que le monde extérieur, après tous nos soins pour l’atteindre, puisse être disqualifié au défaut d'exister. »
Pour ces raisons, David Bohm et Niels Bohr voient une similitude de création en science et en poésie, et Roger Jones maintient qu’en science, « quel que soit ce que nous décrivons, l'esprit humain ne peut pas en être séparé. »
Ce que ces hommes disent, c'est que, de manière surprenante, l'implication humaine est le phénomène le plus influent en science, et nous ne pouvons donc jamais savoir comment est le monde lui-même sans nous comme observateurs. « La physique, » déclare Eddington, « c’est un monde contemplé de l'intérieur... Ce à quoi pourrait ressembler le monde s’il était exploré d’une manière surnaturelle avec des appareils externes à lui-même, nous ne prétendons pas le savoir. » Par conséquent, ce qui reste à la science, c’est de parler de ce qu'elle voit. C'est tout ce qu’est la science.
Einstein estimait que, en science d'aujourd'hui, « il n'y a pas de théorie ultime, aucun... fait définitif au sujet de la substance dont est fait le monde, » on en parle seulement. Et c'est pourquoi Einstein a dit que « les concepts physiques sont des créations libres de l'esprit humain. » Cela fut réaffirmé avec force par l’astrophysicien de Harvard Bruce Gregory, qui a dit que, en science, « Ce qui est réel, c’est ce dont on parle régulièrement, » et donc, « Quand nous créons une nouvelle façon de parler du monde, nous créons naturellement un monde nouveau. »
La physique est une conversation sur la nature, dit Grégoire, ou, comme l’a dit Bohr, « Il est faux de penser que l’objet de la physique serait de découvrir comment est la nature. La physique concerne uniquement que ce qu'on peut dire de la nature. » Je terminerais donc avec l'affirmation provocatrice de Schlegel, « Le monde naturel n'est pas tant une structure fixe, attendant d'être reproduite symboliquement par notre science, qu’une source d'expérience complexe, pouvant être décrite de manières diverses et parallèles. »
C'est le mieux que puisse réaliser la quête scientifique sur la nature. On ne peut parvenir plus près de la réalité que cela car, en science, pour reprendre l'heureuse expression de Bohm, « l'observateur est l'observé. » La science peut apporter des données phénoménologiques précises de l'acte de l'observation, mais n'a pas d'outils permettant de percevoir la réalité ultime sous-jacente aux phénomènes, une réalité sur laquelle, d’après le physicien français Bernard d'Espagnat, la science ne peut obtenir que des « reflets fugitifs. »
Le physicien Fred Wolf a dit, « tout l'univers vient à l'existence chaque fois que nous l'observons » et aussi, « Nous sommes des artistes dans le jeu de l'Univers. » Plus que ça, l'univers que nous créons ne dépend pas que de nos choix d'observation, mais aussi de l'ordre dans lequel nous les effectuons, et c’est donc notre choix et notre ordre d'analyse qui « créent les possibilités alternatives comme des réalités. »
Pour Wolf, par conséquent, « la réalité scientifique est une question de choix, » et « le réel est surtout déterminé par la pensée... Le monde où nous vivons dépend des tableaux que nous peignons de lui dans nos esprits, » et notre façon de les peindre est déterminée par le désir.
Comme le dit Heinz Pagels, « l'intention humaine influence la structure du monde physique, » laquelle n'est pas une image du réel, mais une création découlant de nos interactions avec lui.
En conséquence, la question de fond devient pour nous un domaine fluide, changeant, imprécis, incertain et non mesurable, et nous ne pouvons savoir s'il y a en dessous quelque chose de plus compréhensible. C'est le seul type de connaissance dont nous disposons avec nos méthodes actuelles sur les fondamentaux de l'Univers, et notre savoir ultime sur toute branche de la science se révèle être tout aussi imprécis et incertain. Nous avons dérivé de toutes ses branches bien des vérités partielles et subjectives, mais aucune n’est fondamentale ni ne présente une quelconque perspective sur elles. Il n'y a rien que de l'ignorance.
Extraits d'un discours prononcé au Symposium Velikovsky de 1994.
Pour le texte du discours intégral du professeur Wolfeet et des autres participants, voir :
www.kronia.com/symposium_papers.html
Original : thunderbolts.info/tpod/2009/arch09/090916science.htm
Traduction copyleft de Pétrus Lombard
Notes du traducteur
Comme le montre cet article, il n’est pas nécessaire d’être métaphysicien pour comprendre que tout ce qu’observe l’homme est en dernière analyse une représentation formée dans le mental.
Voici une vidéo extraordinaire. On y voit des scientifiques sans chapelle parler librement. Elle vaut vraiment le coup d’être écoutée attentivement. C’est une véritable initiation en ces temps de science-fiction généralisée.
http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=-991329103487541769
Bien que cette vidéo disqualifie scientifiquement la politique de l’évolution darwinienne, et aussi du Big Bang au passage, elle ne valide pas du tout l’idée du créationnisme. Remarquons simplement que, même si l’Univers a une existence propre, séparée du mental de l’observateur, la seule certitude objective pour qui sait réfléchir, c’est que, puisque nous-mêmes sommes vivants, la Terre qui nous soutient et l’Univers lui-même ne peuvent être que vivants ou dotés d’une propriété encore supérieure, qui suscite la vie telle que nous la connaissons sur le plan physique. La vie ne peut pas être sortie par miracle de l’inanimé, c’est forcément une propriété possédée par l’Univers de toute éternité.
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