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Invité sur l’une de ces courroies de distribution du fascisme qui vient dont sont devenues les chaînes d’information en continue, Gilles Kepel, islamologue de renom dit-on, a rebondi sur le fait divers du moment, le chapiteau incendié de Chanteoup-les-vignes , en prélude à son sujet d’invitation : l’islam et les musulmans en France.
Délirant par moment, toujours complotiste , l’universitaire, qui ne fait ni honneur à son université ni à son école doctorale, assène devant une journalise ébahie, tentant désespérément de le ramener à la raison, que c’est bien une « ambiance terroriste » qui est responsable de l’incendie, que cette dernière s’inscrit dans un processus de tension permanente que les musulmans font peser sur le pays.
Vecteur académique de l’islamophobie en France, à l’instar de tous ses acolytes néoconservateurs, Kepel s’active depuis plus qu’une décennie afin de lui donner une base pédagogique, comme d’autres lui accordent une utilité républicaine ou raison historique si ce n’est pas carrément un attrait progressiste, démocratique et bien sur laïque.
Pour cela, il faut lui denier toute adresse sémantique autour de laquelle ses adversaires peuvent éventuellement se regrouper.
D’où l’acharnement de tous les islamophobes à délégitimer le mot islamophobie considéré, à dessein, un objet de propagande des ayatollahs. L’utiliser donc serait tomber dans le piège que les islamistes ont tendu à un occident béat.
Or entendre ces inepties dans la bouche des islamophobes habituels est quelque chose de normale dans la mesure qu’ils usent des arguments à leur portée. Sans oublier l’inculture qui les caractérise tous.
L’entendre en revanche dans la bouche de l’islamologue attitré de la France, de BfmTV et des néoconservateurs français, relève lui de la propagande pure et simple.
C’est que tout le monde, du plus érudit au plus novice en la matière, sait bien que le mot islamophobie remplit les archives administratifs de l’État français depuis au moins un siècle.
Et que sous la plume de bon nombre d’administrateurs coloniaux, l’usage qui en est fait est exactement le même que celui d’aujourd’hui. A savoir l’hostilité radicale sous des motifs fallacieux envers tout ce qui est musulman.
En fait cette haine irrationnelle a toujours desservi les intérêts de la France dans la mesure qu’elle finit par générer une réaction opposée, souvent d’intensité égale et de sens contraire.
C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui en France, car les musulmans français se sont majoritairement rendus à l’évidence que l’État ne les protège plus et dorénavant ils devront trouver d’autres leviers de pouvoir qui leur assurent respect, protection et dignité. Le communautarisme tant décrié en somme.
D’ici là, Keppel et ses acolytes n’ont servi qu’à ajouter de la confusion à la confusion, conditions indispensables pour ce chaos auquel il aspire tant. Ardemment.
Délirant par moment, toujours complotiste , l’universitaire, qui ne fait ni honneur à son université ni à son école doctorale, assène devant une journalise ébahie, tentant désespérément de le ramener à la raison, que c’est bien une « ambiance terroriste » qui est responsable de l’incendie, que cette dernière s’inscrit dans un processus de tension permanente que les musulmans font peser sur le pays.
Vecteur académique de l’islamophobie en France, à l’instar de tous ses acolytes néoconservateurs, Kepel s’active depuis plus qu’une décennie afin de lui donner une base pédagogique, comme d’autres lui accordent une utilité républicaine ou raison historique si ce n’est pas carrément un attrait progressiste, démocratique et bien sur laïque.
Pour cela, il faut lui denier toute adresse sémantique autour de laquelle ses adversaires peuvent éventuellement se regrouper.
D’où l’acharnement de tous les islamophobes à délégitimer le mot islamophobie considéré, à dessein, un objet de propagande des ayatollahs. L’utiliser donc serait tomber dans le piège que les islamistes ont tendu à un occident béat.
Or entendre ces inepties dans la bouche des islamophobes habituels est quelque chose de normale dans la mesure qu’ils usent des arguments à leur portée. Sans oublier l’inculture qui les caractérise tous.
L’entendre en revanche dans la bouche de l’islamologue attitré de la France, de BfmTV et des néoconservateurs français, relève lui de la propagande pure et simple.
C’est que tout le monde, du plus érudit au plus novice en la matière, sait bien que le mot islamophobie remplit les archives administratifs de l’État français depuis au moins un siècle.
Et que sous la plume de bon nombre d’administrateurs coloniaux, l’usage qui en est fait est exactement le même que celui d’aujourd’hui. A savoir l’hostilité radicale sous des motifs fallacieux envers tout ce qui est musulman.
En fait cette haine irrationnelle a toujours desservi les intérêts de la France dans la mesure qu’elle finit par générer une réaction opposée, souvent d’intensité égale et de sens contraire.
C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui en France, car les musulmans français se sont majoritairement rendus à l’évidence que l’État ne les protège plus et dorénavant ils devront trouver d’autres leviers de pouvoir qui leur assurent respect, protection et dignité. Le communautarisme tant décrié en somme.
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