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Les Etats-Unis jouent au conseiller sage sur la scène internationale. Ayant réussi à durcir les sanctions sur l'Iran, Washington voudrait-elle rallier encore plus le continent européen à sa politique belliqueuse. Quel sera alors le meilleur stratagème à adopter autre que de susciter la peur des Européens, notamment russes, quant aux intentions iraniennes?
"L'Iran est capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de dizaines ou même de centaines de missiles, ce qui a conduit les Etats-Unis à revoir son système de défense antimissile", a lancé jeudi le secrétaire américain à la guerre , Robert Gates devant le Sénat.
Premièrement, ce responsable de guerre- (bien de guerre parce que les Etats-Unis déclenchent les guerres dans des régions trop éloignées de leurs terres, donc pas besoin de défense nationale chez eux)- a averti toute "l'Europe" des dangers militaires iraniens.
Deuxièmement, il a justifié à son pays l'installation de bouclier de défense antimissile, jusque là controversé et contesté par la Russie.
"Un des éléments fourni par les renseignements qui a contribué à la décision de changer de système de défense antimissile a été de prendre conscience que si l'Iran devait lancer une attaque de missiles contre l'Europe, il ne s'agirait pas de seulement un ou deux missiles ou même d'une poignée", a dit Gates lors d'une audition au Sénat .
"Il s'agirait plutôt d'une salve, dans laquelle on aurait potentiellement affaire à des dizaines ou même des centaines de missiles", a-t-il assuré, ajoutant qu'il soutenait le nouveau projet "capable de protéger nos troupes, nos bases, nos installations et nos alliés en Europe ".
Simultanément à ces assertions, un sondage a été publié par l'institut américain Pew Research Center, reflètant une soi-disant orientation nouvelle de l'opinion publique en faveur de prendre l'initative de lancer frappe contre l'Iran et non pas de se défendre.
Selon cette enquête menée dans 22 pays, les Américains sont les plus enclins à un recours aux armes contre Téhéran, 66% d'entre eux jugeant que le plus important est "d'empêcher l'Iran de mettre au point des armes nucléaires", contre 24% qui jugent préférable "d'éviter un conflit armé".
Les Français apparaissent ensuite comme les plus belliqueux (59% contre 41%). Les Allemands (51% contre 39%) et les Britanniques (48% contre 37%) semblent plus partagés.
Mais les Turcs sont d'un avis contraire (37% pour éviter un conflit, 29% pour interdire l'arme nucléaire à l'Iran), de même que les Pakistanais (34% contre 21%). Les Russes sont partagés (32% dans chaque camp) tandis que les Chinois sont contre un conflit par 43% contre 35%.
Ainsi, les Etats-Unis n'installent pas de bouclier en Europe pour se défendre, mais pour préparer une offensive contre la République Islamique.
"L'Iran est capable de lancer une attaque contre l'Europe au moyen de dizaines ou même de centaines de missiles, ce qui a conduit les Etats-Unis à revoir son système de défense antimissile", a lancé jeudi le secrétaire américain à la guerre , Robert Gates devant le Sénat.
Premièrement, ce responsable de guerre- (bien de guerre parce que les Etats-Unis déclenchent les guerres dans des régions trop éloignées de leurs terres, donc pas besoin de défense nationale chez eux)- a averti toute "l'Europe" des dangers militaires iraniens.
Deuxièmement, il a justifié à son pays l'installation de bouclier de défense antimissile, jusque là controversé et contesté par la Russie.
"Un des éléments fourni par les renseignements qui a contribué à la décision de changer de système de défense antimissile a été de prendre conscience que si l'Iran devait lancer une attaque de missiles contre l'Europe, il ne s'agirait pas de seulement un ou deux missiles ou même d'une poignée", a dit Gates lors d'une audition au Sénat .
"Il s'agirait plutôt d'une salve, dans laquelle on aurait potentiellement affaire à des dizaines ou même des centaines de missiles", a-t-il assuré, ajoutant qu'il soutenait le nouveau projet "capable de protéger nos troupes, nos bases, nos installations et nos alliés en Europe ".
Simultanément à ces assertions, un sondage a été publié par l'institut américain Pew Research Center, reflètant une soi-disant orientation nouvelle de l'opinion publique en faveur de prendre l'initative de lancer frappe contre l'Iran et non pas de se défendre.
Selon cette enquête menée dans 22 pays, les Américains sont les plus enclins à un recours aux armes contre Téhéran, 66% d'entre eux jugeant que le plus important est "d'empêcher l'Iran de mettre au point des armes nucléaires", contre 24% qui jugent préférable "d'éviter un conflit armé".
Les Français apparaissent ensuite comme les plus belliqueux (59% contre 41%). Les Allemands (51% contre 39%) et les Britanniques (48% contre 37%) semblent plus partagés.
Mais les Turcs sont d'un avis contraire (37% pour éviter un conflit, 29% pour interdire l'arme nucléaire à l'Iran), de même que les Pakistanais (34% contre 21%). Les Russes sont partagés (32% dans chaque camp) tandis que les Chinois sont contre un conflit par 43% contre 35%.
Ainsi, les Etats-Unis n'installent pas de bouclier en Europe pour se défendre, mais pour préparer une offensive contre la République Islamique.