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Blackwater a été fondée en 1996 par Erik Prince, un millionnaire chrétien conservateur et ancien marsouin, rejeton d’une famille aisée du Michigan, dont les donations généreuses ont aidé à l’ascension de la droite religieuse et à la révolution républicaine de 1994. À sa fondation, la société consistait largement en la fortune privée de Prince et en un terrain de
Bienvenue à Moyock, où Blackwater offre aussi des "programmes d'aventure" aux familles
Alors que Blackwater avait déjà obtenu des contrats pendant l’ère Clinton, Qui était favorable à la privatisation, ce n’est qu’après le déclenchement de la « guerre contre le terrorisme » que le moment de gloire de la société est arrivé. D’un jour à l’autre, suite au 11 Septembre, la société a été amenée à jouer un rôle central dans une guerre mondiale. « J’ai opéré dans le business de la formation depuis quatre ans et je commençais à devenir un peu cynique sur la question de savoir si les gens prenaient au sérieux les affaires de sécurité », déclarait Prince à l’animateur de Fox News Bill O’Reilly peu après le 11 Septembre. « Mas maintenant, le téléphone n’arrête pas de sonner.»
Entraînement au tir sur cible à Moyock
Parmi ces coups de fil, il y en eut un de
Deux produits Blackwater : le dirigeable de reseignement Polar 400 et transporteur blindé de troupes Grizzly, garanti contre toutes sortes d'"engins explosifs improvisés"
En 2005 après le cyclone Katrina, elle a déployé ses forces à
Le plus gros contrat qu’a pu obtenir Blackwater, a été celui avec le Département d’État concernant la sécurité des diplomates et installations US en Irak. Ce contrat a commencé en 2003 par un deal hors adjudication pour protéger le proconsul d’Irak d’un montant de 21 millions de dollars. Blackwater a fourni des gardes du corps aux deux ambassadeurs US successifs, John Negroponte et Zalmay Khalilzad, ainsi qu’à d’autres diplomates et officiers d’occupation. Ses forces ont protégé plus de 90 délégations du Congrès en Irak, y compris celle de la speaker du Congrès Nancy Pelosi. Selon les données fournies par le gouvernement, depuis juin 2004, Blackwater a reçu des contrats pour 750 millions de dollars rien que du Département d’État. Elle mène actuellement une intense campagne pour être envoyée au Darfour comme force privée de maintien de la paix. En octobre dernier, le Président Bush a levé certaines sanctions contre le Sud-Soudan chrétien, ouvrant la voie à une mission de formation de Blackwater là-bas. En janvier 2007, le représentant à Washington du gouvernement régional du Sud-Soudan a déclaré qu’il s’attendait à ce que Blackwater commence l’entraînement des forces de sécurité du Sud très prochainement.
J. Cofer Black Joseph E. Schmitz
Depuis le 11 septembre, Blackwater a recruté dans sa direction exécutive quelques hauts responsables proches de l’administration Bush. Parmi eux il y a J. Cofer Black, ancien chef du contre-terrorisme à Malgré son rôle central, Blackwater avait largement opéré dans l’ombre, jusqu’à ce qu’elle ait droit aux feux de la rampe lorsque, le 31 mars 2004, quatre de ses soldats privés en Irak furent tués dans une embuscade à Falloujah. Une foule déchaînée brûla les corps et les traîna dans les rues de la vlle, puis en pendit deux à un pont sur l’ Euphrate. Cela marqua un tournant décisif dans la guerre d’Irak. Les forces US firent le siège de Falloujah quelques jours plus tard, tuant des centaines de gens et en déplaçant des milliers d’autres, enflammant la résistance irakienne acharnée qui harcèle les forces d’occupation jusqu’à ce jour. Pour la plupart des Américains, ce fut la première fois qu’ils entendirent parler de soldats privés. « Les gens ont commencé à se rendre compte qu’il s’agissait d’une véritable phénomène », dit le Représentant David Price, un Démocrate de Caroline du Nord, qui dit qu’il a commencé à surveiller le recours à des sous-traitants privés après Falloujah. « Comme la plupart des membres du Congrès, ce n’est qu’alors que j’ai commencé à être attentif et à développer un intérêt pour ça », après l’incident de Falloujah.
Ce que l’on sait moins, c’est que l’incident de Falloujah a donné un coup de fouet aux affaires de Blackwater à Washington, lui permettant de capitaliser la reconnaissance fraîchement acquise. Le jour suivant l’embuscade, elle a loué les services du Alexander Strategy Group, une entreprise de lobbying de la rue K dirigée par des anciens membres du staff de l’ex-leader de la majorité (au Congrès) Tom DeLay avant le krach de l’entreprise dans la foulée du scandale Jack Abramoff. Une semaine après l’embuscade, Erik Prince était en réunion avec au moins quatre membres de
L’entreprise était aussi désireuse d’avoir une influence sur la définition des règles régissant les mercenaires sous contrat gouvernemental. « À cause des événements du 31 mars (à Falloujah), la visibilité de Blackwater et le besoin de communiquer un message consistant ont augmenté ici à Washington », devait déclarer Chris Bertelli, le nouveau lobbyiste de Blackwater. « Il y a maintenant divers règlements fédéraux qui s’appliquent à leurs activités, mais ils sont généralement larges. Une chose qui manque, ce sont des normes industrielles. C’est une chose dans laquelle nous voulons définitivement nous engager. » Au mois de
Mais alors que Blackwater jouissait d’un nouveau statut de héros dans la guerre contre le terrorisme au sein de l’administration et du Congrès sous contrôle républicain, les familles des quatre hommes tués à Falloujah disaient avoir été menées en bateau par Blackwater lorsqu’elles avaient essayé de savoir dans quelles circonstances leurs hommes avaient été tués. Après ce qui à leurs dires a duré de longs mois pour obtenir des réponses claires, les familles ont déposé en janvier 2005 une plainte pour homicide par imprudence qui ouvre de nouvelles perspectives, accusant l’entreprise de ne pas avoir fourni aux hommes les garanties de protection stipulées dans leurs contrats. Au nombre de leurs allégations : les hommes avaient été envoyés ce jour-là en mission à Falloujah avec des armes de moindre calibre que celles qu’ils auraient du avoir et dans des jeeps Pajero au lieu de véhicules blindés. Ce dossier judiciaire pourrait avoir des effets de grande envergure et a été suivi de près par l’industrie des sous-traitants de guerre – l’ancienne filiale de Halliburton KBR a même présenté au tribunal un mémorandum en faveur de Blackwater. Si la plainte a du succès, elle pourrait ouvrir la voie à un scénario de poursuites en cascade du type de celles engagées contre l’industrie du tabac, où l’on verrait les sous-traitants de guerre assaillis de plaintes légales de salariés tués ou blessés dans des zones de guerre.
Pendant que l’affaire poursuivait son chemin dans le système judiciaire, Blackwater a engagé des puissants avocats républicains pour la défendre, parmi lesquels Fred Fielding, récemment nommé par Bush conseiller à
Le Congrès commence à s’intéresser à cette affaire, qui risque d’en déclencher beaucoup d’autres. Le 7 février, le Représentant Henry Waxman a présidé des auditions de
L’aspect qui a mis l’affaire sur le radar de Waxman est le labyrinthe des contrats de sous-traitance en cascade qui est à la base de la mission de Falloujah. Waxman a cherché à établir depuis novembre 2004 pour qui en fin de compte les hommes de Blackwater travaillaient le jour de l’embuscade. « Pendant plus de 18 mois, le Département de
Ce qui ne fait pas l’objet de débat à propos de l’incident de Falloujah, c’est le fait que Blackwater travaillait avec une entreprise koweïtienne Regency sous un contrat avec la plus grande entreprise mondiale de fourniture de services de restauration, Eurest Support Services. ESS est un sous-traitant de KBR et d’un autre géant de la sous-traitance de guerre, Fluor, qui travaille en Irak dans le cadre du programme de sous-traitance du Pentagone. Un contrat couvrant la mission de Blackwater à Falloujah indique que cette mission avait été sous-traitée à Blackwater KBR. L’été dernier, KBR l’a nié. Puis ESS a écrit à Waxman pour dire que la mission était conduite dans le cadre du contrat de Fluor avec ESS. Fluor l’a démenti et le Pentagone a dit à Waxman qu’il ne savait pas à quelle société la mission était en dernière analyse liée. Waxman a allégué que Blackwater et les autres sous-traitants “ajoutaient des marges substantielles” à leurs sous-contrats pour les mêmes services de sécurité qui, selon Waxman, sont ensuite facturés aux ocontribuables US. « Il est remarquable que le monde des sous-traitants est si obscur que nous ne pouvons pas aller au fond, sans parler du calcul du nombre de millions de dollars perdus par les contribuables à chaque étape du processus de sous-traitance en cascade», dit Waxman.
Alors qu’il apparaissait lors de l’audition du 7 février que l’origine du contrat demeurerait obscure, cela soudain changé quand, vers la fin d l’audition, le Pentagone a révélé que le premier sous-traitant était en fait KBR. En violation de la politique militaire appliquée par le programme LOGCAP aux sous-traitants utilisant des forces privées de sécurité au lieu de troupes US, KBR avait souscrit un contrat avec ESS qui était protégée par Blackwater; et les coûts pour ce contrat pour les contribuables avaient été de 19,6 millions. Blackwater dit qu’elle a facturé ses services à ESS pour 2,3 millions, ce qui signifie qu’une marge de 17 million a été en fin de compte facturée au gouvernement. Trois semaines après l’audition, KBR a fait savoir à ses actionnaires qu’elle pourrait être oblige de rembourser 400 millions au gouvernement, suite à une enquête en cours de l’Armée de terre.
Cela a pris plus de deux ans à Waxman pour obtenir une réponse à cette simple question: qui les contribuables étaient-ils en train de payer pour ses services ? Mais comme la procédure sur Falloujah le montre, il ne s’agit pas seulement d’argent, mais de vies humaines.
Un meurtre le soir de Noël
Alors que la publicité sur Blackwater vient surtout de l’affaire de Falloujah, un autre incident plus récent suscite de l’attention. Le soir de Noël, à l’intérieur de
Puis l’incident fut évoqué à l’audition du Congrès du 7 février. Alors que la séance allait être clôturée, le Représentant Kucinich s’est précipité dans la salle pour, disait-il, poser une dernière question. Il fit enregistrer une information des médias sur l’incident et demanda à l’avocat de Blackwater Howell s’il était exact que Blackwater avait rapatrié l’agent d’Irak après les tirs présumés. « Ce monsieur a été relevé de ses fonctions le jour même de l’incident », répondit Howell confirmant ainsi officiellement l’incident pour la première fois. « Blackwater l’a ramené aux
« Va-t-il être extradé en Irak pour meurtre, et sinon, pourquoi ? », demanda Kucinich.
« Monsieur, je ne suis pas chargé de faire appliquer la loi. Tout ce que je peux dire, c’est qu’une enquête est en cours », répondit Howell. «Nous coopérons et soutenons pleinement l’enquête»
Kucinich a répliqué : «Je voudrais juste signaler que cette question pourrait éventuellement faire des responsables de Blackwater des complices de la soustraction d’un suspect de meurtre à la justice.»
La guerre sur la colline (du Capitole)
Plusieurs lois font désormais leur chemin au Congrès pour établir une transparence dans la gestion des forces privées qui sont devenues des acteurs majeurs dans les guerres de l’après -11 septembre. À la mi-février, les sénateurs (démocrates) Byron Dorgan, Patrick Leahy et John Kerry ont introduit une législation visant à empêcher les contrats hors adjudication et le copinage, sanctionnant par des peines allant jusqu’à 20 ans de prison et des amendes allant jusqu’à 1 million de dollars ce qu’ils appellent les “profiteurs de guerre”. Cela fait partie d’une approche qualifiée de “multi-fronts”. «Je pense que le nombre d’entre nous qui travaillent là-desssus atteint désormais une masse critique», dit le membre du Congrès du Price, qui représente l’État où est installée Blackwater (
Mais il y a au moins une bonne raison de se méfier de cette législation : le bureau de Price a consulte le lobby militaire privé lorsqu’il était en train d’élaborer la proposition de loi, qui était fortement soutenue par l’industrie. Peut-être est-ce parce que
L’automne passé, adoptant une autre tactique, le sénateur républicain Lindsey Graham – avocat et ancien juge réserviste de l’Aviation – a tout bonnement introduit une clause dans l’Autorisation de défense 2007, que Bush a signée comme loi, qui place les sous-traitants sous la juridiction du Code uniforme de justice militaire (UCMJ), communément appelé le système des cours martiales. Graham a introduit ce changement sans débat public et sans susciter de réactions au Congrès, mais les sous-traitants de guerre ont immédiatement remis en cause son caractère constitutionnel. De fait, cela pourrait offrir une occasion rare pour les mercenaires et les libertariens [partisans du moins d’intervention possible de l’État dans la vie des gens, NdT] de faire cause commune. Beaucoup de sous –traitants ne sont pas des combattants armés : ils travaillent dans la restauration, la blanchisserie et autres services d’appui. Alors qu’on peut arguer que les sous-traitants armés comme ceux travaillant pour Blackwater doivent être soumis à l’ UCMJ , le changement introduit par Graham pourrait avoir comme effet qu’un plongeur népalais travaillant pour KBR pourrait être poursuivi au même titre qu’un soldat US. Pour corser le tout, les militaires ont suffisamment de problèmes pour surveiller leurs propres forces massives pour qu’on s’attende à ce qu’ils aient du mal à surveiller en plus les 100 000 employés du personnel privé. En outre, beaucoup de sous-traitants en Irak y sont dans le cadre de contrats passés avec le Département d’État ou d’autres agences civiles, qui ne relèvent pas du secteur militaire.
Barack Obama, vu par John S. Pritchett
Dans une tentative de clarifier ces questions, le Sénateur Barack Obama a introduit une nouvelle législation complète en février. Elle requiert des règles d’engagement claires pour les sous-traitants armés, leur étend le champ d’application de
À défaut de chiffres complets sur le nombre de pertes subies par les fournisseurs privés de services, le Département de
Une semaine après la fin du règne de Donald Rumsfeld sur le Pentagone, les forces US avaient été tellement sollicitées que l’ancien secrétaire d’État Colin Powell déclarait : « l’Armée de terre d’active est pour ainsi dire brisée. » Plutôt que de repenser sa politique étrangère, l’administration a forgé des plans pour un “déferlement” de troupes sur l’Irak et Bush a lancé un plan pour ajouter aux militaires un Corps de réserve civil, ainsi présenté dans son discours de janvier sur l’état de l’Union : « Un tel corps fonctionnerait de manière très semblable à celle de notre réserve militaire. Il allègerait le fardeau qui pèse sur les forces armées en nous permettant d’engager des civils avec des compétences cruciales pour servir en mission à l’étranger quand l’Amérique a besoin d’eux. » Il semble que le Président ne faisait que donner là un nouveau nom fantaisiste à quelque chose que l’administration avait déjà réalisé avec sa “révolution” dans les affaires militaires et en faisant appel dans des proportions jamais vues auparavant aux fournisseurs privés. Mais alors que le « déferlement » proposé par Bush suscitait un vif débat au Congrès et dans l’opinion publique, le recours croissant par l’administration aux sous-traitants militaires privés était passé largement inaperçu et n’avait pas fait débat.
« Le recours croissant aux sous-traitants privés, forces privées ou, comme diraient certains, « mercenaires », rend les guerres plus faciles à déclencher et à combattre – ça ne prend que de l’argent et pas de citoyens », dit Michael Ratner, président du Centre pour les droits constitutionnels, qui a engagé des poursuites contre des fournisseurs privés pour des allégations d’abus commis en Irak. «Lorsqu’une population est appelée à aller faire la guerre, il y a de la résistance, une résistance nécessaire pour empêcher que les guerres s’étendent d’elles-mêmes, des guerres folles et dans le cas des USA, des guerres pour l’hégémonie impérialiste. Les forces privées sont presque une nécessité pour des USA soucieux de maintenir à flot leur empire déclinant. »
Pour ce qui est du Corps de civil de réserve et de l’idée, promue par Blackwater, d’une « brigade en sous-traitance privée » pour travailler avec les militaires, les congressistes qui ont une position critique sur la guerre sont en train de cibler ce qu’ils voient comme une escalade soutenue et non déclarée dans le recours aux forces privées. « Le « déferlement » implique une secousse qui a un début et une fin », dit Schakowsky. « Qu’entre un tiers et un quart des forces présentes sur le terrain ne soient pas inclues dans le débat est une chose très dangereuse pour la démocratie, car la guerre est la chose la plus grave que nous faisons.
De fait, les morts de sous-traitants ne sont pas comptabilisées dans le compte total des morts US, et leurs crimes et violations ne sont ni documentés ni punis, ce qui contribue encore plus à masquer les vrais coûts de la guerre. « Quand vous faites venir des sous-traitants auxquels la loi ne s’applique pas, ni les Conventions de Genève, ni les notions morales communes, on jette tout par la fenêtre », dit Kucinich. « Et ce que ça veut dire, c’est que ces sous-traitants privés sont en réalité le bras de l’administration et de sa politique. »
Kucinich dit qu’il a l’intention d’enquêter sur la possible implication des forces privées dans les opérations clandestines en Irak. « Quelle différence y a-t-il entre des opérations clandestines et des opérations soi-disant transparentes sur lesquelles vous n’avez aucune information ? Il n’y a pas de différence», dit-il. . Kucinich dit aussi que le problème avec les privés n’est pas seulement lié à la transparence. « C’est la privatisation de la guerre », dit-il. L’administration est en train de «lier les profits des fournisseurs privés au fait de faire la guerre. Si bien que nous incitons les fournisseurs privés à faire du lobbying auprès de l’administration et du Congrès pour qu’ils créent plus d’occasions de réaliser des profits, et ces occasions, c’est plus de guerre. Et c’est pour ça que le rôle des fournisseurs privés devrait être fortement limité par le Congrès. »
Jeremy Scahill est un journaliste d’investigation qui a reçu de nombreuses recompenses. Il est correspondant du programme de radio-télévision Democracy Now!, et auteur invité de
Original : http://gnn.tv/articles/2977/Blackwater_Rising
Traduit de l’anglais par Fausto Giudice, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.
URL de cet article : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2279&lg=fr