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. Et si on en croit le Président du dit collectif, Bülent Deniz, ceci n'est qu'un début. Désormais, les produits français seront boudés, en Turquie, à raison d'un produit, par semaine. Y passeront, à tour de rôle, parfums, vêtements, consmétiques et autres spécialités que la France se faisait une réelle joie de vendre, sur le vaste marché turc, en ces temps, "économiquement", plutôt maussades. A vrai dire, le geste, purement, "politique" des parlementaires français tombe au plus mal.
Soucieuse de se conformer aux critères imposés par l'UE, la Turquie d'Erdogan voulait regarder sous un autre oeil ses relations orageuses avec Erevan. Elle s'apprêtait même, dit-on, à mettre tout son poids dans la balance, pour que les pourparlers Arménie-Azerbaïdjan, sur le litigieux dossier du Kharabakh, aboutissent. Mais voilà que l'envie prend, soudain, aux législateurs français de mettre le nez dans un "dossier à tout point explosif", dont le règlement réclame, non pas des ingérences contre-productives de pays tiers, mais la contribution sereine de toutes les parties en lice. Avec une Turquie, qui se voit refuser l'entrée "à la cour des Grands", au moindre prétexte, il est, désormais, difficile de s'entendre, d'autant plus que la pénalisation du génocide arménien ne fait qu'apporter de l'eau au moulin des courants nationalistes. L'euro-scepticisme turc gagne, peu à peu, du terrain, sans que l'Europe, imbue de ses valeurs et avare de ses frontières, s'en aperçoive. L'indignation du Partiarche arménien de la Turquie, exprimée, au lendemain du vote des députés français, sonne, à cet égard, comme un réel avertissement. Reste à savoir si cet avertissement, comme beaucoup d'autres, lancés, cette semaine, aura assez de force, pour dégourdir une certaine idée d'Europe qui ne se confine point aux seules considérations ethniques et religieuses.
Soucieuse de se conformer aux critères imposés par l'UE, la Turquie d'Erdogan voulait regarder sous un autre oeil ses relations orageuses avec Erevan. Elle s'apprêtait même, dit-on, à mettre tout son poids dans la balance, pour que les pourparlers Arménie-Azerbaïdjan, sur le litigieux dossier du Kharabakh, aboutissent. Mais voilà que l'envie prend, soudain, aux législateurs français de mettre le nez dans un "dossier à tout point explosif", dont le règlement réclame, non pas des ingérences contre-productives de pays tiers, mais la contribution sereine de toutes les parties en lice. Avec une Turquie, qui se voit refuser l'entrée "à la cour des Grands", au moindre prétexte, il est, désormais, difficile de s'entendre, d'autant plus que la pénalisation du génocide arménien ne fait qu'apporter de l'eau au moulin des courants nationalistes. L'euro-scepticisme turc gagne, peu à peu, du terrain, sans que l'Europe, imbue de ses valeurs et avare de ses frontières, s'en aperçoive. L'indignation du Partiarche arménien de la Turquie, exprimée, au lendemain du vote des députés français, sonne, à cet égard, comme un réel avertissement. Reste à savoir si cet avertissement, comme beaucoup d'autres, lancés, cette semaine, aura assez de force, pour dégourdir une certaine idée d'Europe qui ne se confine point aux seules considérations ethniques et religieuses.